PSG - Arsenal : Humeur - Oh Parisiens, allez
- Le PSG s'est imposé contre Arsenal mercredi soir (2-1).
- Les Parisiens se sont qualifiés pour la finale de la Ligue des Champions.
- Ils affronteront l'Inter Milan au tour suivant.
Par Quentin Gesp

Au terme d'un nouveau combat épique, le Paris Saint-Germain s'est qualifié ce mardi pour la deuxième finale de Ligue des Champions de son histoire en venant à bout d'Arsenal.
Il fallait une soirée spéciale pour rappeler aux dirigeants parisiens la grandeur d'un Parc des Princes incandescent. Alors que plane toujours la menace d'un départ de son antre historique du PSG, l'odeur des grandes soirées européennes a de nouveau écumé les travées du stade de la porte d'Auteuil. Fort d'une avance d'un but après le match aller à Londres, les Parisiens se savaient attendus ce mercredi.
La soirée démarrait difficilement pour les hommes de Luis Enrique, quelque peu tétanisés par l'enjeu mais aussi par l'ultra intense pressing des Gunners. Subissant les assauts adverses, les Parisiens ont fini par sortir la tête de l'eau par la seule chose qui les anime depuis le début de la saison : le jeu. Fluctuat nec mergitur. Fidèle à la devise de sa ville, Paris s'est accroché à son destin, cette fois. Finies les remontada, les déceptions, y compris au Parc des Princes, dans les matchs qui comptent.
Fabian Ruiz le renaissant
Il est, à Paris, quelque chose de bien différent cette saison. Un esprit conquérant, une soif de vaincre, de ne jamais sombrer dans la panique. Une fois encore, le club parisien a pris les coups, tel un boxeur, capable d'encaisser les directs avant de placer son crochet dévastateur. Ce crochet, il a fini par venir du pied de Fabian Ruiz.
Symbole d'une renaissance façon François Ier, le milieu espagnol est venu témoigner une nouvelle fois de son importance dans ce onze de Luis Enrique. Sa science du jeu, son sens du placement, et son habileté technique ont encore servi des Parisiens qui venaient de reprendre le contrôle au milieu de terrain. L'ex mal-aimé a marqué des points importants, et peut-être enterré pour de bons les derniers scepticismes entourant son nom dans la capitale.
Alors que résonnaient depuis la tribune Auteuil les paroles prononcées par le président Borelli sur l'air du chant "Oh Parisiens allez", la bataille venait de prendre un tournant important. Supérieurs techniquement, les Rouge et Bleu ont attendu les 20 dernières minutes pour s'offrir un deuxième but qui s’avèrera décisif. L'œuvre d'un Achraf Hakimi décidément MVP cette saison.
L'international marocain, ultra décisif, sera d'ailleurs auréolé du titre honorifique d'homme du match après la rencontre par l'UEFA. Le capitaine Marquinhos aurait aussi été un sérieux prétendant tant son match a été marqué par une exactitude dans la gestion des émotions, de la communication et de l'espace. L'illustration d'un alliage entre jeunesse et expérience qui aura mené le club parisien jusqu'à l'ultime match européen de la saison.
Donnarumma encore décisif
Le penalty manqué par Vitinha sera anecdotique grâce à la solide base arrière parisienne, qui aura su résister au retour des Gunners après la réduction du score de Bukayo Saka (1-2, 76e). Là encore, Paris n'aura jamais réellement tremblé, démontrant sa capacité mentale à garder le dessus sans flancher. La piqûre de rappel face à Aston Villa (2-3) aura servi de leçon.
Il faudra toutefois mentionner le travail réalisé par Gianluigi Donnarumma. Le portier italien a aussi tiré son épingle du jeu, réalisant plusieurs arrêts décisifs, de l'entame aux dernières minutes, poursuivant avec brio sa campagne ultra décisive. Lui aussi aura joué un rôle clé dans ce parcours des Parisiens, effaçant les doutes sur ses sorties aériennes et sa capacité à se transcender dans les grands matchs. Il retrouvera en finale un Inter Milan qui lui fait de l'œil, lui, l'ancien de l'AC Milan. Le duel à distance à venir avec Yann Sommer promet la poudre.
Une chose est sûre, jamais dans son histoire le PSG n'a semblé si proche de décrocher sa première étoile. Porté par sa force collective, sa volonté de souffrir et d'attaquer ensemble, son mental d'acier et un entraîneur aux idées presque toujours payantes cette saison, Paris n'a plus qu'une ultime marche à franchir. La plus haute, sans aucun doute. Mais à y regarder son parcours, le club de la capitale ferait un sacré champion d'Europe. Aux Parisiens de le démontrer, une dernière fois.
Les photos contenues dans cet article ont été prises par un appareil OPPO Find X8 Pro. Pour plus d'informations, rendez-vous sur OPPO.
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