Humeur - Un PSG armé pour gagner en Ligue des Champions

  • Le Paris Saint-Germain s'est imposé contre Arsenal en demi-finale aller de Ligue des Champions
  • Les Parisiens recevront les Gunners mercredi prochain au Parc des Princes
  • Il s'agit du premier succès des Rouge et Bleu en demi-finale aller en C1 lors d'une double confrontation
Ousmane Dembélé, buteur avec le PSG contre Arsenal en demi-finale aller de Ligue des Champions
Ousmane Dembélé, buteur avec le PSG contre Arsenal en demi-finale aller de Ligue des Champions / Michael Steele/GettyImages
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En s'imposant mardi soir sur la pelouse d'Arsenal (1-0), le Paris Saint-Germain a frappé un grand coup dans sa quête de première Ligue des Champions. Un succès révélateur d'un état d'esprit et d'une philosophie de jeu qui porte ses fruits.

A l'heure des grands rendez-vous, le Paris Saint-Germain a souvent pris la fâcheuse habitude de se figer. Tant de fois, par le passé, le club de la capitale s'est tétanisé, se muant en une équipe incapable de se hisser au niveau attendu dans un dernier carré de Ligue des Champions. Ce mardi, sur la pelouse de l'Emirates Stadium, les Rouge et Bleu ont enfin franchi ce pallier. Celui que, six fois par le passé, il avait échoué à passer.

Dans la douceur de la fin du mois d'avril londonien, tous les éléments étaient réunis pour assister à un choc mémorable. Une atmosphère électrique, largement animée par les 2500 supporters parisiens présents en parcage. Il n'aura fallu qu'un petit peu plus de trois minutes pour voir les visiteurs trouver le chemin des filets. Une interminable série de passes (26) pour voir le buteur maison du PSG cette saison, Ousmane Dembélé, s'illustrer.

Le parcage du PSG après le but d'Ousmane Dembélé
Le parcage du PSG après le but d'Ousmane Dembélé / OPPO
Le parcage parisien, vu du bord pelouse
Le parcage parisien, vu du bord pelouse / OPPO

La personnification même du collectif parisien, prôné par Luis Enrique depuis son arrivée. Un jeu de possession, mais avant tout de mouvement, où décrochages, dézonnages et appels sont légion et créent le déséquilibre dans la défense adverse. Il n'aura fallu qu'une poignée de secondes pour faire voler en éclat la stabilité des Gunners.

Un collectif parfaitement huilé

Le PSG de Luis Enrique version 2025 s'apparente à une poésie lyrique. L'expression pure d'un milieu à l'intelligence mais surtout à la complémentarité folle, où Vitinha a trouvé en Joao Neves son pendant, et où Fabian Ruiz est transfiguré. Le milieu espagnol a encore brillé dans un grand rendez-vous avec Paris.

Le porte-bonheur parisien, couteau-suisse du trio, s'est baladé avec une aisance telle qu'il en a fait oublier l'homme fort local. Declan Rice, qui avait grandement participé à mener Arsenal à ce stade de la compétition, n'a jamais réellement su prendre la mesure de la rencontre, amputée de la présence de Thomas Partey à ses côtés.

Le milieu Joao Neves, Vitinha et Fabian Ruiz
Le milieu Joao Neves, Vitinha et Fabian Ruiz / OPPO

La première demi-heure des Parisiens aura été un modèle du genre. Un contre-pressing à l'efficacité inouïe, et un jeu de possession aussi tranchant que la lame d'un couteau qui viendrait d'être aiguisé. Ajoutez à cela les montées en leurre d'Achraf Hakimi et, tantôt de Vitinha, tantôt de Joao Neves en faux numéros 9, associés aux décrochages d'Ousmane Dembélé, vous obtiendrez un cocktail explosif. Celui d'un collectif parfaitement huilé, animé par un état d'esprit conquérant. Celui d'un groupe épris de l'idée d'enfin briser le plafond de verre de la Ligue des Champions. Celui d'une équipe, à dire vrai.

Paris rêve plus grand

D'aucun diront que le départ des stars que sont Lionel Messi, Neymar et Kylian Mbappé a libéré le plein potentiel du PSG. Force est de constater que le recrutement ciblé (Désiré Doué, Khvicha Kvaratskhelia, Joao Neves) et la confiance acquise au fil de la compétition ont mené Paris à des sommets jamais atteints par le passé. Gianluigi Donnarumma en étant la parfaite illustration. Ses arrêts, déterminants, ont encore pesé dans la balance mardi soir.

Gianluigi Donnarumma a été décisif
Gianluigi Donnarumma a été décisif / OPPO

Luis Enrique pointait du doigt la "négativité" des questions qui lui ont été posées lundi en conférence presse. Le manager espagnol a réussi son tour de force. Celui d'inverser la tendance et de garder son vestiaire pleinement focalisé sur la mission qui l'attendait. Son positivisme à outrance, son discours serein et rassembleur a payé. Comme lors de la phase de ligue. Comme avant Liverpool. Son plan de jeu, aussi. Si ce PSG est aussi fort, c'est aussi et surtout parce qu'il a un chef d'orchestre qui a dompté les vents contraires et brisé les malédictions. Par un travail avant tout mental et technique, qui a véritablement fait naître des leaders comme Vitinha, Dembélé et Donnarumma.

Marquinhos, vu en bord pelouse
Marquinhos, vu en bord pelouse / OPPO

Si la route vers Munich s'est dégagée ce mardi soir à l'Emirates Stadium, la moitié du travail reste à faire. Mercredi prochain, dans son antre du Parc des Princes, le club de la capitale saura s'il fait désormais partie des très grands. Mais à deux matchs du Graal, Paris présente bien toutes les qualités d'un prétendant au titre. "Rêvons plus grand" disait l'un des slogans du club parisien, il y a quelques années. Il n'a jamais été autant d'actualité.

Les Parisiens au coup de sifflet final, vus en bord pelouse
Les Parisiens au coup de sifflet final, vus en bord pelouse / OPPO

Les photos contenues dans cet article ont été prises par un appareil OPPO Find X8 Pro. Pour plus d'informations, rendez-vous sur OPPO.

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