OM : Les 4 grosses inquiétudes avant le mois de tous les dangers pour Marcelino et les Phocéens !

  • L'OM n'a toujours pas remporté la moindre rencontre à l'extérieur.
  • Le mois de septembre s'annonce compliqué.
  • Marcelino est déjà critiqué.
Marcelino vit un début de saison compliqué.
Marcelino vit un début de saison compliqué. / CHRISTOPHE SIMON/GettyImages
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L'Olympique de Marseille a vécu un début de saison pour le moins particulier. Les Phocéens ont été éliminés dès le troisième tour de qualification en Ligue des champions face à un adversaire particulièrement faible sur le papier.

L'OM a vécu un été tout aussi mouvementé sur le marché des transferts que ce soit en termes de ventes comme d'achats. Marcelino a débarqué au club pour remplacer Igor Tudor et n'a pas encore réussi à convaincre. Autant dire que Marseille tremble avant le mois de septembre terrible qui l'attend.

En regardant l'Olympique de Marseille de l'extérieur, la situation ne semble pas si catastrophique. Hormis le drame en Ligue des champions face au Panathinaïkos, les Phocéens ont accumulé huit points en quatre rencontres de Ligue 1. L'OM s'est hissé à la troisième position en championnat et a remporté chacun de ses rendez-vous avec son public au Vélodrome. Une donnée bien différente par rapport à la saison sous Igor Tudor. Pour autant, tout n'est pas rose sur la Canebière...

Un bilan désastreux à l'extérieur

Le bilan à l'extérieur laisse clairement à désirer. Sous Marcelino, les Marseillais ne sont toujours pas ressortis une seule fois vainqueur d'un déplacement en terres ennemies. L'OM a perdu face au Panathinaïkos lors du troisième tour aller de Ligue des champions puis enchaîné deux nuls face au FC Metz et le FC Nantes. Lors des deux dernières oppositions, les Messins comme les Nantais étaient menés et en infériorité numérique... Pourtant, pas de victoire à la clé.

À chaque fois, Marseille perd le fil pendant une quinzaine de minutes et laisse les émotions pendre le dessus. Les Phocéens manquent clairement de constance peu importe le terrain, mais le payent au prix fort dès qu'ils doivent gérer un avantage à l'extérieur.

Qui est le leader ?

Lors de chacune des trois contre-performances de Marseille, personne ne prend la parole sur le terrain. Qui est le leader de cette équipe ? Difficile à dire. Valentin Rongier porte le brassard, mais semble beaucoup plus évoquer les problèmes au-dehors des terrains devant un micro que sur la pelouse. Samuel Gigot crie beaucoup, démontre un tempérament de guerrier sans pour autant taper dans la fourmilière.

En clair, il manque un cadre prenant la parole et remettant en place tout et tout le monde. Dimitri Payet avait cette capacité à prendre le jeu à son compte et à sortir son équipe d'un mauvais pas. Mattéo Guendouzi savait par séquence bousculer ses coéquipiers ou lancer un gros pressing. Alexis Sanchez était le réel leader mental et technique permettant aux siens de rester concentré. Il râlait, beuglait sur n'importe qui mais justifiait tout cela avec ses talents.

Depuis leurs départs, qui a pris leur rôle ? Pour nous, personne. C'est alarmant de ne pas voir Marseille avec plus de constance hiérarchique dans son effectif. Dans les matchs tendus, compliqués ou mal embarqués, ce manque joue beaucoup.

Marcelino a deux matchs pour mettre tout le monde d'accord

Marcelino
Marcelino n'est pas encore adulé. / SEBASTIEN BOZON/GettyImages

Marcelino est, pour nous, clairement le plus grand responsable de l'élimination en Ligue des champions. Tactiquement, c'était plutôt cohérent jusqu'à la 60ème minute de jeu. Au niveau du coaching, comme nous l'avons déjà évoqué ici, ses nombreuses prises de décision ont certainement coûté la qualification à son équipe.

Le tacticien ibérique n'a pas encore réussi à se mettre le Vélodrome dans la poche. Une partie des travées lui reproche son jeu mollasson, une autre lui demande de basculer en 4-3-3 et une dernière lui reproche même de laisser Azzedine Ounahi sur le banc. Autant dire que ce sera difficile pour lui de devenir le nouveau Raymond Goethals de l'enceinte marseillaise.

Marseille n'a pas encore délivré la moindre performance de haute voltige. Du moins, c'est beaucoup trop inconstant. Une mi-temps sur deux à chaque fois. Il ne reste que deux rencontres à l'OM de Marcelino pour trouver sa vitesse de croisière. Après la réception du Toulouse FC, les Marseillais se dirigeront vers Amsterdam pour y défier le terrible Ajax. Ensuite, deux terribles déplacements attendront l'actuel troisième de Ligue 1 : le Parc des Princes du PSG et le Louis II de l'AS Monaco.

Dans la foulée, Brighton se déplacera au Vélodrome. Il n'y aura plus le temps de bosser, de préciser les choses, d'affiner les détails. Espérons que Marcelino et son staff ont pu rendre profitable cette trêve internationale avec ceux qui étaient présents. Autant dire avec quelques Français comme Gigot et Rongier.

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Plusieurs déséquilibres dans l'effectif

L'OM a mis à profit ce mercato estival 2023. Presque une dizaine d'achats et presque autant de ventes ont été concoctés par Pablo Longoria. Le jeu est désormais porté vers le football de transition et d'explosion. Marcelino a ce qu'il faut pour mettre en valeur son système.

Cependant, Marseille a toujours quelques déséquilibres notoires. Tout d'abord, hormis Renan Lodi, personne d'autre peut jouer à ce poste de latéral gauche. Emran Soglo a pu dépanner en matchs de préparation, mais demeure un milieu de formation.

À l'opposé du terrain, nous voyons bien qu'en l'absence d'Ismaïla Sarr la seule option valable est le jeune et inexpérimenté, François-Régis Mughe. Marcelino manque de solutions dans les couloirs. Le tacticien espagnol n'a pas encore trouvé le profil adapté à gauche puisque Joaquin Correa, Iliman Ndiaye et Amine Harit n'ont pas donné satisfaction. Il faudra disputer encore trois mois de compétition avec cet effectif.


En clair, l'OM a encore beaucoup de zones d'ombre avant d'entamer un mois particulièrement dangereux. On peut rajouter encore deux autres nuages dans le soleil sudiste. Pierre-Emerick Aubameyang n'a pas encore inscrit son nom parmi les buteurs marseillais en Ligue 1. Pau Lopez n'a réalisé qu'un seul clean-sheet en six matchs. On rappelle encore une fois que les hommes de Marcelino n'ont pas remporté la moindre rencontre hors de leurs terres depuis le début de saison.

Imaginons le pire avec un mauvais résultat face à l'Ajax ce jeudi soir. Ensuite, deux autres déplacements s'annonceront pour Marseille avec une perte de confiance notoire dans le rang des Olympiens. Ce pourrait être déjà un tournant de cette saison 2023-2024 au Vélodrome...

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