OM : André Villas-Boas craque totalement en conférence de presse

Et de 12... les soirées de Ligue des Champions se suivent et se ressemblent pour l'OM. Défaits face au FC Porto (3-0), ce mardi, les Olympiens repoussent les frontières de la lose. Au bord de la saturation, André Villas-Boas a perdu son sang froid en conférence de presse et exprimé son exaspération.

"Pour être faible, pour faire de la merde en Ligue des champions, tu as besoin d’être là. On est là et on fait de la merde."

- André Villas-Boas

Sans filtre, cette simple phrase résume parfaitement l'état d'esprit du coach lusitanien après la défaite historique de l'OM face au FC Porto.

Villas-Boas tire à balles réelles

Une douzième défaites consécutives dans la reine des compétitions, la troisième de cette campagne, qui ne passe évidemment pas pour AVB :

"On se tue nous-mêmes. Notre parcours est marqué par nos erreurs individuelles. C’est nous qui offrons les buts aux autres. C’était déjà comme ça à l’Olympiakos, contre City. Et aujourd’hui, c’est la même chose, fustige-t-il. J’espère que ça va venir avec l’expérience. L’adversaire a fait mieux que nous sur l’intensité. On a eu un peu de contrôle mais ça n’a pas suffi. (…)

L’équipe de Porto a eu un plus d’envie, a gagné les deuxièmes ballons, a été plus intense, plus agressive et nous, on n’était pas là. On a payé le prix cher. (...) On n’est pas préoccupé par le fait de se qualifier, mais par le fait de donner une bonne image. Ça doit toucher les joueurs. Ce n’est pas normal."

"On fait de la merde"

Aussi frustré que bavard, le technicien de l'OM s'est ensuite lâché :

"Qu’est-ce tu veux dire sur ce record (les 12 défaites consécutives en Ligue des champions, ndlr) ? Qu’est-ce qu’on peut faire maintenant ? C’est à nous, c’est sur l’OM qu’est tombée cette merde. C’est notre parcours. Pour être faible, pour faire de la merde en Ligue des champions, tu as besoin d’être là. On est là et on fait de la merde. C’est comme ça. Il faut absolument faire mieux, parce que c’est déjà beaucoup."

Des déclarations fortes qui, on l'espère pour le club phocéen, auront l'effet d'un électrochoc.