L'Argentine se révolte contre les chants ignobles visant Sala à Nice

Les supporters niçois ont créé la polémique lors du match contre l'ASSE.
Les supporters niçois ont créé la polémique lors du match contre l'ASSE. / CLEMENT MAHOUDEAU/GettyImages
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Au lendemain du match entre Nice et Saint-Etienne (4-2) durant lequel des fans niçois ont créé la polémique en moquant la mort d'Emiliano Sala, la presse argentine s'indigne sans retenue ce jeudi.


Un acte détestable qui ne donnera certainement pas une bonne image au public de l'Allianz Riviera. Alors que leur équipe affrontait Saint-Etienne (4-2) lors d'un match en retard de Ligue 1 mercredi, une partie des supporters de Nice a totalement dérapé en moquant, à travers un chant, la mort du regretté Emiliano Sala, quatre jours seulement après la défaite de leur équipe contre Nantes (0-1) en finale de la Coupe de France.

La presse argentine outrée des chants contre Sala

Un comportement ridicule qui a agacé de nombreux observateurs et poussé le Gym à condamner l'attitude de leurs fans via un communiqué. Qu'importe, le mal est fait et la presse argentine s'indigne, assez logiquement, des scènes constatées mercredi soir.

La chaîne TyC Sports parle d'un "évènement scandaleux" qu’elle qualifie de "honte mondiale". Pendant ce temps-là, le journal Olé parle d'une "situation scandaleuse et répugnante". Un dégoût partagé par le média La Nacion. "Dans le foot français, les ultras de Nice se sont moqués de la mémoire d’Emiliano Sala. Ce qui a été entendu dans les tribunes niçoises transcende le football français et touche au cœur du sport : la répudiation et le scandale sont mondiaux", peut-on lire.

Le coup de gueule de Galtier

Une indignation parfaitement compréhensible, alors que le coach niçois, Christophe Galtier, a lui-même poussé un coup de gueule retentissant contre le douzième homme des Aiglons. "On dit que les tribunes sont le reflet de notre société, eh bien si c’est ça notre société, croyez-moi qu’on est dans la merde", a déploré l'entraîneur de 55 ans.

Avant d'ajouter. "Ce que j’ai entendu, c’est inadmissible. C’est surréaliste. Je n’ai pas de mots. Qu’ils restent chez eux, on ne peut pas entendre ça dans un stade. Si c’est pour insulter des morts, qu’ils restent chez eux. Si c’est pour lancer des bouteilles, qu’ils restent chez eux. On gagnera sans ces gens-là." Le message est passé.