Real Madrid - OM : Marseille a impressionné la presse espagnole, malgré la défaite face aux Merengue
- L'OM a perdu à Madrid malgré une bonne performance.
- Timothy Weah fut le premier buteur des Phocéens en Ligue des Champions.
- La presse espagnole a salué la performance des Marseillais.
Par Olivier Halloua

Malgré sa défaite, l'OM a convaincu une grande partie de la presse espagnole de son projet. Le niveau de jeu proposé et les intentions furent clairement appréciés en Espagne.
Mardi soir, l’Olympique de Marseille a livré une prestation convaincante sur la pelouse du Real Madrid, malgré une défaite 2-1 en Ligue des Champions. Les deux buts madrilènes ont été inscrits sur penalty par un Kylian Mbappé clinique, mais c’est bien la performance collective de l’OM qui a marqué les esprits en Espagne.
Dominateurs par séquences, les hommes de Roberto De Zerbi ont mis en difficulté le club aux 15 C1, avec des relances risquées, un jeu ambitieux et des prises de risque constantes. Un choix fort salué par la presse ibérique : AS évoque “un jeu ouvert et une qualité que les hommes de Xabi Alonso n’avaient pas encore affrontée cette saison”. Pour Cadena SER, “l’Olympique de Marseille a bien joué”, tandis que Mundo Deportivo affirme : “Marseille n’est pas venu faire du tourisme à Madrid”.
Même Guti, légende du Real, a reconnu la difficulté du match : “Ça a été difficile pour le Real Madrid. C’est une performance individuelle (de Mbappé) qui a décidé du match.” La presse espagnole dans sa majorité pense comme De Zerbi que le penalty en fin de rencontre n'était pas justifiée.
Une égalisation proche en fin de rencontre
Pierre-Emerick Aubameyang aurait pu offrir l’égalisation en fin de rencontre tout comme Mason Greenwood, mais c’est le portier Geronimo Rulli qui a brillé. Malgré cela, les individualités marseillaises, comme Timothy Weah et Emerson, ont impressionné par leur intensité. Le "De Zerbi Ball" est apparu quelque peu une première fois au Bernabeu.
Une défaite, certes, mais un message fort envoyé au PSG avant le Classique. Et surtout, une preuve que Marseille, avec un florilèges de recrues cet été, est bien décidé à exister sur la scène continentale.
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