Real Madrid : Le gros message de Xabi Alonso pour Vinicius Jr et Kylian Mbappé

À peine arrivé sur le banc du Real Madrid, Xabi Alonso ne perd pas de temps. Le technicien espagnol a déjà posé les bases de son projet : intensité, rigueur collective, et surtout pressing coordonné. Un chantier prioritaire pour l’ancien milieu de terrain, déterminé à corriger les errements défensifs de la saison passée. Et dans ce plan, personne ne sera intouchable. Pas même Kylian Mbappé ou Vinicius Jr.

Dès sa première réunion avec son staff, Xabi Alonso a identifié une urgence tactique : remettre en place un pressing collectif efficace. Selon AS, l’entraîneur a été très clair : “Où faut-il placer le curseur ?” La réponse est tombée sans appel : dans l’organisation sans ballon.

Le plan de l'ancien international espagnol ne repose pas sur une pression désorganisée tous terrains. Il souhaite instaurer un pressing à haute intensité, déclenché dans les trois-quarts du terrain adverse, et basé sur la synchronisation et l’effort collectif immédiat à la perte du ballon.

Un message clair net et précis : tout le monde court

Comme le rapporte la Cadena SER, aucun statut ne protégera un joueur d’une mise à l’écart en cas de manque d’implication. “Même Mbappé n'y échappera pas ”, indique le média espagnol. Vinicius Jr, Rodrygo ou encore Bellingham sont également concernés.

L’objectif est clair : reconstituer un bloc compact, capable d’asphyxier l’adversaire dès la transition. Un contre-pied total à ce qu’on voyait sous Ancelotti. "Nous n’avons jamais été compacts cette saison", avait d’ailleurs reconnu l’ancien coach du Real en zone mixte, lucide après une saison marquée par des transitions mal gérées et une défaite traumatisante à l’Emirates Stadium.

Des leaders offensifs responsabilisés

Vinicius et Rodrygo, moteurs annoncés du secteur offensif madrilène, sont aujourd’hui mis au défi de devenir plus que des dribbleurs décisifs. Xabi Alonso veut des leaders qui donnent aussi le ton à la perte du ballon. Même chose pour Mbappé, régulièrement critiqué pour son manque de repli. L’exigence est désormais posée : qui ne presse pas, ne joue pas.

Face à Al-Hilal, pour sa première sur le banc du Real, le match nul a rappelé à Xabi Alonso l’ampleur de la tâche. Peu de pressing, manque d’automatismes et intensité insuffisante : les limites de l’équipe ont sauté aux yeux. L'ancien joueur bavarois sait qu'un chantier conséquent l'attend, et la pression du Real Madrid n'est pas comparable à celle du Bayer Leverkusen.

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