Real Madrid - FC Barcelone : Après le Clasico, Lamine Yamal visé par les critiques de la presse espagnole

  • Hier, le Real Madrid a battu le FC Barcelone (2-1).
  • Lamine Yamal avait déclaré avant le match que le Real "volait" les matches.
  • Discret lors du Clasico, il n'a pas été épargné après la rencontre.
Lamine Yamal - FC Barcelone
Lamine Yamal - FC Barcelone / David Ramos/GettyImages
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Sous le feu des projecteurs avant le Clasico pour ses propos polémiques sur le Real Madrid, Lamine Yamal a vécu une soirée cauchemardesque au Bernabéu dimanche (2-1). Entre sifflets, contre-performance et critiques, le jeune Barcelonais se souviendra de cette rencontre.

Le premier Clasico de la saison laissera un goût amer à Lamine Yamal. Attendu au tournant après ses déclarations provocatrices quelques jours avant le match, le jeune ailier a vécu un week-end cauchemardesque, à la fois sur le terrain et en dehors. Avant même le coup d’envoi, ses propos tenus lors d’un live avec Ibai Llanos avaient déjà déclenché la tempête. Il accusait le Real Madrid de "voler" et de "se plaindre tout le temps". Le prodige de la Masia s’était attiré les foudres du camp madrilène et d’une partie des observateurs.

Sous les sifflets incessants du Santiago-Bernabéu, Yamal n’a jamais trouvé le rythme. Transparent, maladroit, parfois dépassé, il a récolté la pire note de la rencontre dans la presse catalane comme madrilène. "Lamine Yamal commence déjà à comprendre comment fonctionne le monde du football. Il ne suffit pas d’avoir du talent : il faut aussi savoir quand parler et, surtout, quoi dire. Dans ce jeu médiatique, chaque mot pèse plus qu’il n’y paraît" peut-on lire dans Marca, ce lundi matin, au lendemain de la victoire merengue (2-1).

Lamine Yamal détruit par la presse espagnole après le Clasico

Les médias espagnols n’ont pas été tendres avec Yamal. Marca ajoute "Yamal découvre que le football ne se joue pas seulement avec les pieds, mais aussi avec la tête". As évoque même un joueur "vidé par le vacarme médiatique qu’il a lui-même provoqué", tandis que le chroniqueur madrilène Juan Ignacio Garcia-Ochoa déclare : "Le numéro 10 du Barça voulait être le protagoniste de la conférence de presse d’avant-match, mais il n’a pas pu le faire sur le terrain du Bernabéu".

Malgré son âge et son talent, le numéro 10 blaugrana apprend aussi que les paroles peuvent avoir des conséquences. Surtout autour d'une rencontre aussi importante qu'un Clasico.

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