PSG - Tottenham (5-3) : Vitinha, petit prince devenu roi
- Le Paris Saint-Germain s'est imposé contre Tottenham en Ligue des Champions (5-3)
- Les Parisiens ont été menés deux fois au score
- Vitinha a inscrit un triplé contre les Anglais
Par Quentin Gesp

Mené deux fois au score, le Paris Saint-Germain est parvenu à renverser Tottenham mercredi soir au Parc des Princes pour s'imposer devant son public (5-3) et faire un grand pas de plus vers un Top 8 de Ligue des Champions.
Au Parc des Princes, lui est devenu roi. En trois ans et demi à Paris, le milieu portugais Vitinha avait déjà tutoyé des sommets dingues, notamment lors de la campagne victorieuse des Rouge et Bleu en Ligue des Champions. Mais le maestro est encore parvenu à faire mieux ce mercredi. Eblouissant balle au pied, leader animé d'une rage de vaincre communicative, et buteur au sang-froid, Vitinha a étalé bien plus que la palette d'un grand milieu de terrain. Il s'est encore affirmé comme l'un des meilleurs joueurs du monde.
Dans une soirée pas toujours très simple, à commencer par l'arrière-garde parisienne, il fallait un patron pour remettre du calme, de la sérénité et montrer l'exemple. Vitinha n'a pas hésité une seconde à endosser ce rôle qui lui va si bien. D'abord sur une frappe ravageuse, consécutive à un corner qu'il avait lui-même obtenu, venue se loger sous la barre. Le premier signe lancé à ses coéquipiers.
De nouveau menés, les Rouge et Bleu ont sans doute bien cru que Randal Kolo Muani (2 buts, 1 passe décisive) avait endossé le rôle de vengeur masqué. Tranchant dans ses déplacements, intelligent face au but, l'international français, prêté par le Paris Saint-Germain, réussissait presque tout. Mais un seul homme pouvait lui voler la vedette.
L'empire du milieu
Toujours aux abords de la surface, Vitinha s'offrait un doublé d'une nouvelle frappe sublime, du pied gauche cette fois-ci. Car oui, il semble bien que dans ce genre de soirs, rien ne résiste vraiment au métronome parisien. Si tirer des deux pieds est une caractéristique accolée à son compère Ousmane Dembélé, Luis Enrique n'a semble-t-il pas eu besoin de son Ballon d'Or. D'une enroulée sublime, il trouvait le petit filet de Vicario, impuissant. Toujours aussi tenace, déterminé, sa célébration traduisait d'une envie de ne pas en rester-là.
Comme par magie, le pressing parisien a alors retrouvé des airs de campagne européenne 2024/25. Aux 35 mètres, c'est une intervention de Lucas Hernandez qui amène le troisième but parisien de la soirée, conclu par Fabian Ruiz en position d'avant-centre. Un entre-jeu à la fête, Joao Neves s'offrant une passe décisive du talon, couronnant définitivement l'empire du milieu parisien.
Une soif de succès
Le festival de buts se poursuivait avec Willian Pacho (65e) sur corner. Kolo Muani réduisait ensuite l’écart pour Tottenham (72e) après une perte de balle du Portugais, unique ombre à un tableau quasi parfait. Mais Vitinha, véritable astre de la nuit, scellait finalement la soirée sur penalty (76e).
Plus que ses buts, c'est son attitude qui a participé au succès parisien. Toujours dans la communication, il n'a jamais cessé de montrer l'exemple. Par ses déplacements incessants et sa volonté de jouer vers l'avant, de faire bouger l'adversaire pour créer des décalages. Par son envie de vaincre, de ne jamais se satisfaire d'un nul ou de tout autre résultat. Par son esprit d'initiatives, sa prise constante de responsabilités, enfin. Vitinha incarne à lui seul l'esprit Luis Enrique, ce sens du devoir collectif, cette science du jeu, ce sens du déplacement, et cette soif constante de succès.
Mercredi au Parc des Princes, c'était sa soirée. Celle d'un petit prince devenu roi.
Les photos contenues dans cet article ont été prises par un appareil OPPO Find X9 Pro. Pour plus d'informations, rendez-vous sur OPPO.
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