PSG - Tottenham (2-2, 4-3 après t.a.b) : Paris renversant malgré tout

  • La Supercoupe d'Europe se tenait ce mercredi soir entre le PSG et Tottenham.
  • Le vainqueur de la Ligue des Champions défiait celui de la Ligue Europa.
  • Les Parisiens se sont imposés lors de la séance de tirs au but (2-2, puis 4-3).
Lucas Chevalier, Luis Enrique et le PSG se sont imposés contre Tottenham lors de la Supercoupe d'Europe
Lucas Chevalier, Luis Enrique et le PSG se sont imposés contre Tottenham lors de la Supercoupe d'Europe / EyesWideOpen/GettyImages
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Au terme d'un match loin d'être abouti, le Paris Saint-Germain s'est offert à l'issue d'une séance de tirs au but, sa première Supercoupe d'Europe de son histoire.

La fin de saison 2024/25 avait sacré un Paris Saint-Germain au sommet de son art. Placé sur le toit de l'Europe après son succès en finale de Ligue des Champions contre l'Inter Milan, le club parisien semblait alors intouchable. Confirmation quelques jours plus tard, lors de la Coupe du monde des Clubs aux Etats-Unis, où seul un faux-pas en toute fin de parcours face à Chelsea aura freiné les Parisiens dans leur quête de sacre mondial. Ce mercredi à Udine (Italie), Paris avait de nouveau pour objectif d'ajouter un trophée inédit à son palmarès.

Mais, à la différence de son incroyable parcours européen la saison passée, Paris aura péché, beaucoup. La faute à une reprise tronquée, presque précipitée. Sans le moindre match de préparation et une pré-saison réduite à des entraînements, le club parisien aura vécu des étés plus formateurs. Loin de toute forme physique, de tout repère technique, l'équipe de la capitale n'a pas réussi grand chose.

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Des Parisiens à la peine physiquement

Comme un symbole, ce sont sur deux coups de pieds arrêtés que les Rouge et Bleu ont craqué (39e et 48e). Deux coups francs lointains, parfaitement botés, et trouvant un à plusieurs receveurs. Pris physiquement, dans l'engagement mais aussi dans l'intensité, les hommes de Luis Enrique ont puisé au plus profond de leurs ressources - en vain. Dans le jeu courant, dans le domaine aérien, dans les duels, rares ont été les sources de satisfaction pour le staff parisien.

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Trop loin de tout, malgré un Bradley Barcola relativement en jambes, Paris a manqué une très grande partie de son match de reprise. En témoigne un Achraf Hakimi inhabituellement lent dans ses initiatives, un Zaïre-Emery qui aura été bien trop loin des standards du suspendu Joao Neves, ou encore d'un Marquinhos coupable sur le premier but, là où il était si impérial jusqu'en juillet dernier.

Une fin de match so Tottenham

Cette rentrée des classes a été manquée par la bande à Ousmane Dembélé. Dans sa quête de Ballon d'Or, un troisième trophée laissé en route - bien que techniquement pas pris en compte pour décerner le lauréat 2025 - aurait fait tâche. L'attaquant français aura, comme bon nombre de ses partenaires, manqué de justesse. Plusieurs gestes techniques "faciles" ratés, un placement parfois trop aléatoire, et bien trop peu de danger créé contre Tottenham. Alors, l'attaquant français est sorti de sa boîte au meilleur des moments.

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C'est en fin de rencontre que les Rouge et Bleu se seront réveillés, redynamisés par l'entrée en jeu de Kang-in Lee (68e) et d'Ibrahim Mbaye (67e). Le sud-Coréen aura fini par trouver la faille (85e), d'une frappe bien puissante. Trop tard pour espérer renverser l'ordre établi ? Loin de là. Encore un coaching payant de Luis Enrique. Les entrées de Fabian Ruiz et de Gonçalo Ramos auront redonné à Paris de la maîtrise, de la justesse... De l'énergie surtout. Et c'est sur un centre rageur d'Ousmane Dembélé que l'attaquant portugais aura offert aux Parisiens une séance de tirs au but. "Ils nous ont invité à venir, et c'est dangereux d'inviter le Paris Saint-Germain", disait Marquinhos à Canal+ au terme de la rencontre.

L'heure de Chevalier

Autre centre d'attention de la soirée, la titularisation de Lucas Chevalier. Le portier venu du LOSC, pour sa première avec le champion de France, aura réalisé quelques arrêts de classe (23e notamment), mais n'aura pas eu l'occasion de faire taire les premières comparaisons avec Gianluigi Donnarumma, barré à Paris par Luis Enrique et annoncé à Manchester City. Le gardien français, pas exempt de tout reproche sur la tête de Romero (0-2, 48e), aura fait naître quelques premiers débats. Avant de montrer qu'il avait les épaules, sur penalty.

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Une séance de tirs au but où il aura brillé, avec un arrêt, avant de voir un penalty passer à côté, celui de Mathys Tel. "Je pense que Lucas (Chevalier) va nous arrêter des penalties et qu'on va gagner. C'est un peu scripté, il arrive et séance de tirs au but...", Ousmane Dembélé avait les mots justes à l'issue de la rencontre pour Canal+.

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L'ancien lillois, impérial, aura plongé du bon côté sur chacune des tentatives adverses, hormis celle passée à côté de son but. Pari gagnant pour Luis Enrique et son staff, d'entrée récompensé de ce choix fort d'aligner l'international français, arrivé à peine quelques jours plus tôt dans la capitale.

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Un succès en forme de rappel du parcours tumultueux des Parisiens jusqu'au sacre en Ligue des Champions. Un trophée en poche de plus, le cinquième de son année 2025, malgré une prestation peu convaincante. C'est cela aussi, dont il s'agit. Gagner, même sans briller. Marquer son territoire. Écrire sa propre histoire. Paris l'aura fait, comme en mai dernier.

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Les photos contenues dans cet article ont été prises par un appareil OPPO Find X8 Pro. Pour plus d'informations, rendez-vous sur OPPO.

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