PSG : Pourquoi Lucas Chevalier vit des débuts difficiles à Paris, l'affaire du like pourrait avoir des conséquences

Pas irréprochable sportivement et au coeur d'une polémique à cause d'un like sur les réseaux sociaux, Lucas Chevalier connait un début de saison mouvementé au Paris Saint-Germain.

Il était évident que succéder à Gianluigi Donnarumma, quelques semaines après le sacre du PSG en Ligue des Champions, n'allait pas être chose aisée. Recruté l'été dernier pour 55M€ en provenance de Lille, Lucas Chevalier connait un début de saison contrasté et qui a pris un tournant ce week-end. Chevalier a "liké" une publication politique sur les réseaux sociaux, dans laquelle on aperçoit le vice-président des Républicains, Julien Aubert, qui explique que le Rassemblement National serait une meilleure option que la France Insoumise en vue des prochaines élections présidentielles. Si le like a été retiré juste avant le match du PSG face à l'OL dimanche soir (3-2), il a été noté. Et vu.

Dans la nuit de dimanche à lundi, le portier a réagi, expliquant que ce "like" avait été fait "par erreur", et que certaines personnes "ont essayé de (le) faire passer pour un facho, ce (qu'il) n'est pas." Ce mardi, le journal L'Equipe nous apprend que le joueur est fils de policier, petit-fils de militaire, mais aussi issu d'une famille métissée, du côté de sa tante. Agacé par les accusations dont il faisait l'objet, Chevalier a tenu à s'exprimer publiquement aux alentours de 4 heures du matin lundi, sans l'intervention de ses communicants. Le club soutient également son portier dans ce dossier.

La situation sportive ne joue pas en sa faveur

Impuissant sur les deux buts de l'OL dimanche soir, Lucas Chevalier n'a pas été jugé fautif par Luis Enrique, qui a plutôt pointé du doigt le comportement de sa ligne défensive, notamment sur le lob de Maitland-Niles (50è). Mais forcé de constater que pour l'instant, le gardien français ne brille pas dans la cage du PSG. Fautif dès son premier match face à Tottenham en Supercoupe d'Europe sur le but de Romero, mais important lors de la séance de tirs au but gagnée par Paris à Udine, il n'a pas été étincelant contre l'OM (1-0) ou Lille (1-1).

Malgré tout, Chevalier garde le soutien de son club. "Je pense que vous ne vous rappelez pas pendant combien d'années vous avez critiqué Gigio. Quand tu es gardien du PSG, tu dois apprendre à vivre avec cela" déclarait Enrique avant de défier le Bayer Leverkusen. "C'est un nouveau job, c'est une nouvelle vie aussi, de nouvelles consignes... Je dois m'adapter sur le terrain mais aussi en dehors. J'essaye de me concentrer sur moi-même pour améliorer ce qu'il faut. Je suis certain que les beaux jours arrivent. Je me sens monter en confiance et en puissance. Je pense que je vais beaucoup aider l'équipe à l'avenir" lançait Chevalier lui-même après la victoire à Brest le 25 octobre (0-3).

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