PSG : Luis Enrique veut s'inspirer des entraîneurs de rugby pour manager Paris
- Luis Enrique a innové en suivant la première période de PSG-Lens depuis les tribunes.
- Le coach espagnol veut s’inspirer des entraîneurs de rugby pour analyser le jeu.
- Le PSG s’impose, mais les blessures s’accumulent avant l’Atalanta en Ligue des champions.
Par Walid Soltani

De retour sur le banc après son accident de vélo, Luis Enrique a surpris en passant la première période face à Lens… en tribunes. Une expérience inspirée du rugby qu’il compte reproduire.
Le Parc des Princes a retrouvé son entraîneur dimanche soir. Victime d’une fracture de la clavicule après une chute à vélo, Luis Enrique est revenu avec le bras en écharpe pour diriger le PSG contre Lens (2-0). Mais au coup d’envoi, il n’était pas sur son banc. D'après RMC Sport, L’Espagnol a préféré grimper dans les tribunes pour observer la première période, casque audio sur les oreilles, en dialogue constant avec son adjoint Rafel Pol resté au bord du terrain.
Une initiative originale qui n’avait rien d’anodin. Après la pause, le coach parisien est bien redescendu s’asseoir sur le banc, mais il a avoué avoir particulièrement apprécié cette nouvelle façon de vivre un match. "Ça fait longtemps que je vois les entraîneurs de rugby adopter cette vision panoramique. C’est différent, tu peux tout contrôler. C’est une option que je vais sûrement utiliser encore à l’avenir " a-t-il expliqué en conférence de presse d'après-match, visiblement séduit par cette innovation.
Une inspiration assumée
Convaincu de l’efficacité de cette méthode, Luis Enrique estime qu’un regard en hauteur permet d’analyser bien plus précisément la dynamique d’un match. « Quand tu arrives à la mi-temps, tu sais déjà qui a bien joué et où corriger, parce que tu as tout vu. C’est très positif », a ajouté l’ancien sélectionneur espagnol, qui cherche depuis plusieurs mois à perfectionner ses méthodes avec son staff.
Si le PSG a déjà pris ses aises en tête de la Ligue 1 avec quatre victoires en autant de rencontres, le coach ne veut rien laisser au hasard. Car au-delà du succès contre Lens, la Ligue des champions accapare désormais toutes les pensées. Mais difficile d’aborder ce rendez-vous sereinement avec une infirmerie qui ne cesse de se remplir : aux absences de Dembélé et Doué sont venues s’ajouter celles de Kvaratskhelia, Kang-in Lee et enfin Beraldo...
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