PSG : Lucas Chevalier lourdement critiqué par un ancien gardien international français
- Lionel Charbonnier a fortement critiqué Lucas Chevalier.
- Le gardien de 23 ans a été pointé du doigt pour ses erreurs face à Strasbourg et ses débuts mitigés.
- Certains observateurs appellent néanmoins à la patience, jugeant qu’il doit encore trouver ses repères à Paris.
Par Walid Soltani

Les débuts de Lucas Chevalier à Paris sont loin de faire l’unanimité. Recruté cet été pour succéder à Gianluigi Donnarumma, le jeune gardien français peine à convaincre sous le maillot du PSG. Après un nouveau match compliqué face à Strasbourg (3-3), ses performances ont été sévèrement pointées du doigt par Lionel Charbonnier, ancien gardien international et champion du monde 1998.
Arrivé en grande pompe pour 55 millions d’euros en provenance de Lille, Lucas Chevalier devait incarner la relève tricolore au poste de gardien. Mais deux mois après son arrivée, la pression parisienne semble peser sur ses épaules.
Face à Strasbourg, le portier de 23 ans a alterné le bon et le moins bon : auteur de deux superbes arrêts dans les dix premières minutes, il a ensuite montré des signes de fébrilité sur les buts encaissés. Pour Lionel Charbonnier, le constat est clair : « Il n’en fait pas assez, il n’a pas fait le taf », a-t-il lâché dans l’After Foot sur RMC, avant de détailler les erreurs techniques du portier sur les deux premiers buts alsaciens.
« Pour l’instant, l’habit est trop grand pour lui »
Lionel Charbonnier n’a pas mâché ses mots à propos du jeune gardien parisien : « Sur le premier but, il recule au lieu d’avancer. Sur le second, il se prend les crampons dans le tapis. Pour moi, pour l’instant, l’habit est trop grand pour Chevalier. » Une critique frontale, qui illustre la frustration de certains observateurs devant les difficultés d’un joueur censé succéder à Donnarumma. Le champion du monde 1998 estime même que le Chevalier de Lille « ne prenait pas ces buts-là ».
Le début de saison du portier parisien n’a effectivement pas été de tout repos. Fautif lors de la Supercoupe d’Europe contre Tottenham, puis encore hésitant face à Marseille, Chevalier a déjà concédé plusieurs buts évitables. Autant de moments qui ternissent un début d’aventure marqué par des comparaisons inévitables avec son prédécesseur italien, parti à Manchester City après avoir remporté la Ligue des champions.
Malgré tout, Charbonnier garde un espoir : « Il n’a pas encore le charisme nécessaire, mais il va prendre de l’envergure. Il faut lui laisser le temps. » Un avis partagé par d’autres spécialistes, à l’image de Thierry Barnerat, préparateur de Thibaut Courtois, qui met en avant sa capacité à participer au jeu et à créer la supériorité numérique. Pour lui, le vrai bilan devra être fait « fin novembre », lorsque Chevalier aura eu le temps de s’acclimater pleinement à son nouveau rôle.
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