PSG - Inter Milan : Un beau champion d’Europe
- Le PSG a soulevé la Ligue des Champions pour la 1ère fois en 2025.
- L'Inter Milan a été terrassé par les Parisiens.
- Luis Enrique a remporté sa deuxième compétition européenne.
Par Quentin Gesp

Au terme d’un match spectaculaire, le Paris Saint-Germain a terrassé l’Inter Milan (5-0) pour décrocher le premier titre de son histoire en Ligue des Champions.
Il est des victoires dont la symbolique seule dépasse même le résultat. Ce Paris Saint-Germain, si séduisant, si imposant, a enfin brisé le plafond de verre qui le séparait, encore, des géants européens. Mais plus que le résultat, c’est encore la manière qui l’a emporté sur le reste. Celle couronnant une force collective insubmersible, capable de faire exploser en vol les meilleures équipes du continent.
Ce PSG, c’est une forme de poésie, où le collectif est glorifié, porté en triomphe comme l’a été le président Nasser al-Khelaïfi au coup de sifflet final. Comme un symbole, son choix assumé de laisser les clés d’un camion - en apparence seulement - moins reluisant à Luis Enrique a permis à Paris de combler toutes les lacunes collectives du PSG. Plus généreux, plus efficace, le club parisien a terrassé un Inter Milan tétanisé.
La jeunesse au pouvoir, symbolisée par Willian Pacho, le duo portugais Joao Neves et Vitinha, mais surtout Désiré Doué, a démontré que le talent n’était rien sans le travail. Patient, studieux, le prodige venu du Stade Rennais s’est laissé guidé par Luis Enrique et son staff, pour briller dans le plus grand moment de sa jeune carrière. Auteur d’un doublé et d’une passe décisive, il a véritablement porté l’estocade en venant conclure à 3-0. Froidement, comme un vieux briscard habitué de ce genre de matchs.
L’expérience des grands
Ce qui a frappé, samedi soir, sur la pelouse de l’Allianz Arena, c’est avant tout l’impressionnante maîtrise des Parisiens. Loin, très loin de balbutier leur football, ils étaient habités par la volonté de marquer au fer rouge leur adversaire. D’entrée. En témoigne ce coup d’envoi, tapé directement en touche pour occuper les 30 derniers mètres adverses dès l’entame.
Une tendance maintenue 90 minutes durant. Chaque phase de possession parisienne aura créé du danger, maintenu l’Inter sous la ligne de flottaison. Un travail de longue haleine, véritable chef d’œuvre de Luis Enrique.
L’Espagnol, a remporté son pari. Et emporté avec lui le cœur des Parisiens. Le football français tient son deuxième vainqueur de Ligue des Champions. Il y avait, à Munich, tout ce qu’il fallait pour faire du PSG un beau champion d’Europe. « Nul vainqueur ne croit au hasard. » Friedrich Nietzsche avait raison. Ce triomphe parisien ne tient en rien de la providence. Il couronne le travail, l’esprit d’équipe, la créativité. L’essence même de ce jeu.
Les photos contenues dans cet article ont été prises par un appareil OPPO Find X8 Pro. Pour plus d'informations, rendez-vous sur Oppo.
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