PSG - Inter Milan : Les forces et faiblesses de l'Inter Milan avant la finale de la Ligue des Champions
- Le PSG affrontera l'Inter Milan en finale de Ligue des Champions.
- Le club italien a manqué déjà trois titres de peu.
- Le système des Nerazzurri est clairement surprenant.
Par Olivier Halloua

A l'approche de la finale de Ligue des Champions, nous sommes allés interroger nos confères de 90min Italie sur les forces et faiblesses de l'Inter Milan. Le futur adversaire du PSG présente un système et une organisation assez uniques en Europe.
La nuit la plus attendue est enfin arrivée. Le 31 mai à Munich, l'Inter Milan jouera tout contre le Paris Saint-Germain en finale de la Ligue des champions, un événement qui, indépendamment de la deuxième place en championnat et de l'élimination en demi-finales de la Coupe d'Italie, représente le couronnement d'une saison incroyable, mais aussi d'un projet porté au cours des quatre dernières années par Simone Inzaghi.
Après la défaite à Istanbul en 2023, les Nerazzurri reviennent jouer pour le trophée le plus prestigieux du football européen avec une nouvelle conscience, construite sur des triomphes, des chutes et une croissance constante. Cette fois, ils veulent finir le travail. En chemin, l'équipe d'Inzaghi a éliminé des géants tels que le Bayern Munich et Barcelone, faisant preuve de maturité et de compacité. Mais s'il y a de nombreuses raisons de croire à une soirée légendaire, il y a aussi des ombres, liées avant tout à la condition physique et à une attaque qui a connu des moments de faiblesse.
Les points forts de l'Inter
Le premier gros atout de l'Inter est la stabilité de son groupe. Dans un football où tout change d'une saison à l'autre, Inzaghi a réussi à construire un noyau solide, sur et en dehors du terrain. Beaucoup des titulaires actuels sont avec les Nerazzurri depuis au moins trois saisons : de Lautaro à Bastoni, de Barella à Calhanoglu. Cette harmonie se traduit par des automatismes parfaits et une gestion du match lucide, même sous pression.
L’expérience de l’équipe apporte une sécurité supplémentaire. Pas moins de 10 joueurs ont plus de 30 ans et disposent d'une multitude de compétitions internationales qui pèsent vraiment sur eux, surtout lorsqu'il s'agit de défis à relever ou à mourir. Sommer, Acerbi, Mkhitaryan, Darmian : ces joueurs sont habitués à ne pas trembler.
De plus, l’Inter est une machine défensive presque parfaite. En Ligue des champions, il a gardé sa cage inviolée lors de 8 des 12 matchs. Un chiffre impressionnant, qui témoigne non seulement de la qualité des individus, mais aussi de l’extraordinaire organisation collective. Ce qui motive encore l'équipe, c'est le désir de se racheter de cette finale perdue il y a deux ans qui fait encore mal.
Les faiblesses
Mais tout n’est pas rose. La longue saison - plus de 50 matchs joués - a laissé des traces. Des joueurs comme Lautaro, Pavard et Thuram ne sont pas au meilleur de leur forme : malgré leurs douleurs et leur fatigue, ils serreront les dents et tenteront à nouveau de faire la différence, mais en finale, chaque détail compte.
L’attaque n’a donc pas toujours été brillante. L'Inter a marqué moins de buts que n'importe quel autre demi-finaliste et s'est souvent appuyé sur des coups de pied arrêtés pour débloquer les matchs. Une arme importante, certes, mais qui révèle aussi des difficultés à créer des dangers dans les actions manœuvrées.
Enfin, le banc offensif n'offre aucune garantie : ni Arnautovic ni Taremi n'ont donné de signaux encourageants. Si les titulaires ne font pas leur effet ou si la finale devient difficile, trouver des alternatives peut s'avérer compliqué. L'Inter arrive à en finale avec la force de ceux qui ont su construire quelque chose de grand, mais aussi avec la conscience que le match parfait sera nécessaire pour écrire l'histoire.
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