PSG - Botafogo (0-1) : Les notes des Parisiens, qui subissent leur première défaite en Coupe du Monde des clubs

Quatre jours après sa victoire éclatante face à l'Atlético de Madrid (4-0), le Paris Saint-Germain s'est incliné face à Botafogo en tombant dans le piège tendu par les Brésiliens (0-1). Encore privés d'Ousmane Dembélé, Luis Enrique a aligné une équipe remaniée par rapport à dimanche dernier au Rose Bowl. Découvrez les notes des Parisiens après cette défaite.

Cela faisait plus d'un mois et demi que le Paris Saint-Germain ne s'était pas incliné. 48 jours après Strasbourg (2-1, le 3 mai en Ligue 1), Botafogo a fait chuter le PSG champion d'Europe, lors de la deuxième journée de la Coupe du Monde des clubs. Devant les 53 699 spectateurs présents dans l'enceinte de Pasadena, les Rouge et Bleu ont subi un contre-temps, dans leur quête d'être champions du monde.

Privés d'Ousmane Dembélé et Gabriel Moscardo, toujours pas sur la feuille de match, et avec une composition de départ logiquement remaniée, Paris a été puni par Igor Jesus (36è), sur l'une des seules situations du club brésilien possédé par John Textor. Prochain rendez-vous pour Paris, le lundi 23 juin à Seattle, face à l'équipe locale des Sounders. Mais avant cela, les notes du jour.

Les notes du PSG vs Botafogo

1. G. Donnarumma - 5/10

Auteur d'un arrêt simple sur une frappe d'Artur (6è), il ne peut rien sur celle de Jesus, à la 36ème, contrée par Pacho. Son premier but encaissé depuis le 17 mai face à Auxerre (Sinayoko).
Quelques arrêts rassurants dans la partie, mais pas tant sollicité que ça à vrai dire.

2. A. Hakimi - 5/10

Capitaine parisien du jour, Achraf Hakimi a disputé son 50ème match de la saison. Et s'il n'a évidemment pas eu ses jambes de février ou mars, le latéral marocain a tout de même été plus en vue offensivement que face à l'Atlético de Madrid dimanche (4-0). Devant, il a été habile et propre pour conserver certains ballons et combiner avec Désiré Doué notamment.

3. L. Beraldo - 4,5/10

Plutôt brouillon avec le ballon et dans certains duels, le défenseur brésilien n'a pas été exempt de tout reproche sur l'ouverture du score de Jesus (36è). Un manque de communication clair avec Willian Pacho, qui profite au buteur de Botafogo.
Dans l'ensemble, sa prestation n'a pas respiré la sérénité (47è), malgré quelques bonnes interventions (49è, 73è), et une tête qui aurait pu permettre à Paris d'égaliser (52è).

4. W. Pacho - 4,5/10

Pris peut-être un peu trop facilement sur l'ouverture du score de Botafogo, à la 36è. Le défenseur parisien ne peut intervenir sur les crochets d'Igor Jesus. Pire, il contre la frappe du buteur de Botafogo et trompe Donnarumma.
Une erreur qui coûte cher dans sa note du soir. Car hormis cette sur cette séquence, l'Equatorien a été performant, comme souvent.

5. L. Hernandez - 5,5/10

Côté gauche de la défense à trois du Paris SG ce soir à Pasadena, l'international français a été globalement solide. Puissant sur ses appuis, il a, à maintes reprises, stoppé les tentatives d'accélérations d'Artur, l'ailier sur son aile. Par contre, sa relation avec Khvicha Kvaratskhelia offensivement a été quasi inexistante. Un profil évidemment bien différent de l'habituel titulaire Nuno Mendes.
Remplacé à la 55è par Nuno Mendes, qui a apporté vitesse et percussion sur ce côté gauche.

6. Vitinha - 6,5/10

Le dépositaire du jeu parisien était un peu seul dans le milieu de terrain, notamment en première période. Privé de Joao Neves et Fabian Ruiz, il s'est chargé de la première relance mais a eu du mal à combiner avec Zaïre-Emery et Mayulu, alignés d'entrée.
Face à l'agressivité et au pressing de Botafogo, il a résisté grâce à sa qualité technique. Il a aussi coupé quelques transitions adverses par son placement intelligent et son impact dans certains duels.

7. W. Zaïre-Emery - 4/10

Première période très discrète pour le milieu Rouge et Bleu, qui a un grand mal à exister. Sa première action marquante de la rencontre a eu lieu à la 43ème minute, sur un retour important au milieu de terrain pour récupérer le ballon, et permettre à Paris de repartir de l'avant.
Brouillon dans ses combinaisons offensives - à l'image de cette transmission à contre-temps pour Kvaratskhelia (45+1) -, Zaïre-Emery a été volontaire, mais trop imprécis techniquement.
Remplacé à la 55è par Joao Neves.

8. S. Mayulu - 4,5/10

Un peu plus de verticalité et de mobilité que Warren Zaïre-Emery, quelques actions intéressantes dans les trente derniers mètres par le jeu collectif ou par les dribbles, mais un contenu tout de même insuffisant, notamment en première période.
Il nous avait laissé sur deux buts coup sur coup en finale de Ligue des Champions face à l'Inter et contre l'Atlético de Madrid en cour de jeu. Titulaire ce soir, il n'a pas eu le même impact qu'en tant que joker ces dernières semaines.
Remplacé à la 55è par Fabian Ruiz.

9. D. Doué - 4,5/10

Un joli festival côté droit pour enflammer le Rose Bowl (11è), une alerte à la demi-heure de jeu, tombé dans la surface et resté au sol quelques minutes, et c'est à peu près tout pour la première période de Désiré Doué.
Pas bien plus de consistance au retour des vestiaires pour l'ancien du Stade Rennais, si ce n'est quelques combinaisons inspirées avec Hakimi (72è). Une prestation finalement très terne du numéro 14 parisien.
Remplacé à la 79è par Kang-in Lee.

10. G. Ramos - 4,5/10

Une nouvelle fois aligné à la pointe de l'attaque en raison de l'absence d'Ousmane Dembélé, encore forfait, Gonçalo Ramos a peiné. Un rôle de pivot rempli ce soir, avec des remises pour ses milieux de terrain ou des déviations vers ses ailiers. Il s'est montré disponible, mais pas dangereux.
Une fois encore, son profil est éloigné de la volonté de Luis Enrique. Et malgré toute la volonté du joueur, cela se ressent et se voit.
Remplacé à la 55è par Bradley Barcola.

11. K. Kvaratskhelia - 7/10

Khvicha Kvaratskhelia a incontestablement été l'homme de la rencontre côté parisien. Dès la première minute, avec sa tentative pied droit repoussée par Victor, on a senti que le Géorgien avait du feu dans les jambes aujourd'hui. Sur son aile gauche, il a fait vivre un cauchemar à Vitinho, son adversaire direct. Accélérations, combinaison, petit-ponts... Kvaratskhelia était inspiré. En première période, il aurait peut-être dû bénéficier d'un pénalty suite à une charge de Barboza.
Repositionné dans l'axe après la sortie de Gonçalo Ramos, l'ancien de Naples a eu plus de mal à exister dans ce rôle plutôt inhabituel.

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