Une polémique explose après des images dévoilées de la Coupe du Monde des clubs au Qatar

Lors de cette finale, le Bayern, grâce à un but de Benjamin Pavard, a soulevé son septième titre de la saison 2019-2020. Égalant le record du Barca
Lors de cette finale, le Bayern, grâce à un but de Benjamin Pavard, a soulevé son septième titre de la saison 2019-2020. Égalant le record du Barca / Colin McPhedran/MB Media/Getty Images
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La Qatar a démenti les accusations formulées contre un membre de la famille royale : en marge de la finale du Mondial des clubs, le cheikh, actionnaire du PSG, aurait volontairement ignoré les arbitres féminines au moment de la remises des médailles.

De nouveau, le Qatar se retrouve dans l'oeil du cyclone footballistique. Organisé la semaine passée à Doha, la finale du Mondial des Clubs (victoire 1-0 du Bayern Munich face aux Tigres de Monterrey) a acouché d'un énième scandale.

L'État du Golfe a été contraint de réagir et de communiquer sa version des faits pour démentir tout acte sexiste ou potentiellement lié à un fondamentalisme religieux de la part du cheikh Joaan bin Hamad Al Thani.

"Lors de la cérémonie de remises des médailles, il y a eu un léger malentendu lorsque les médailles ont été remises aux officiels du match, explique le commmuniqué relayé par le site ESPN. Afin de limiter le risque de propagation du virus du Covid-19, des protocoles stricts étaient en place, et il était fortement conseillé à toutes les personnes participant au tournoi d’éviter tout contact physique."

En effet, sur les réseaux sociaux a été partagée une vidéo devenue virale, où le frère de l’Emir du Qatar ne salue pas les arbitres féminines de ce Mondial des clubs. Celui qui est également le propriétaire du PSG a en revanche salué la main des arbitre masculins.

Un simple "malentendu?"

Edina Alves Batista et Neuza Back ont donc été vues, suivant la scène, en train de discuter longuement avec Gianni Infantino, le président de la FIFA. L'échange a fait beaucoup jaser sur les réseaux sociaux.

Le communiqué qatari conclut ainsi: "Dans ce cas, le malentendu est né de la perception que trois des officiels du match ne voulaient pas mener le check habituel avec Son Excellence, le cheikh Joaan bin Hamad Al Thani, ce qui était bien sûr leur droit. Lorsqu’on le voit dans son intégralité, il est clair, d’après les images, qu’il s’agissait d’un simple malentendu et qu’il n’y avait aucune intention d’offenser."

"La décision de s’engager dans toute forme de contact physique demeure une préférence personnelle pour tous les joueurs, entraîneurs et arbitres, et est respectée par tous ceux qui participent au comité d’organisation de ce tournoi".

La justification de l'État du Golfe semble quand même bien bafouillante. Pour rappel, le prochain Mondial de football doit se tenir au Qatar du 21 novembre au 18 décembre 2022.