Thomas Tuchel : "On tue les joueurs"

Thomas Tuchel est remonté contre le calendrier
Thomas Tuchel est remonté contre le calendrier / Xavier Laine/Getty Images
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À l'issue de la victoire inespérée de siens face à Metz (1-0), Thomas Tuchel n'a pas masqué son mécontentement quant au rythme de compétition imposés aux joueurs en ce début de saison.


Aussi soulagé que remonté. Si le succès obtenu par le PSG dans le temps additionnel permet à Thomas Tuchel de souffler, notamment quant à son avenir sur le banc parisien, le technicien allemand n'en est pas moins contrarié par le calendrier.

Seulement trois jours après s'être incliné contre l'OM, l'ancien entraîneur du Borussia Dortmund a dû effectuer pas moins de 8 changements dans son onze de départ par rapport à la rencontre précédente.

"On joue sans entraînement contre des équipes fortes (...) On joue avec Abdou (Diallo) qui n'a pas joué depuis six mois, avec Marquinhos qui n'a pas fait un seul entraînement et a été malade du Coronavirus, avec Colin Dagba, avec Mitch Bakker. Ils ne sont pas habitués à jouer ensemble et c'est pour ça que ce n'est jamais facile. Ils ont fait super bien et on n'a pas arrêté d'essayer" a-t-il confié au micro de Téléfoot.

Les blessures inquiètent Tuchel

Juan Bernat a quitté la pelouse après une blessure au genou qui inquiète
Juan Bernat a quitté la pelouse après une blessure au genou qui inquiète / FRANCK FIFE/Getty Images

Ce mercredi face à Metz, le PSG a terminé la rencontre à 9 contre 11, dans une rencontre où le manque de rythme lié à l'enchaînement des matchs s'est clairement fait ressentir. La sortie sur blessure de Juan Bernat est une difficulté de plus, d'autant que l'indisponibilité de l'Espagnol pourrait s'étendre sur plusieurs mois.

"Il faut le dire, on tue les joueurs, ils sont morts. Je suis très inquiet qu'on ait des blessures si on continue comme ça. Marquinhos, Angel et Mauro, tout le monde".

Enfin, lorsqu'il est interrogé sur les sanctions infligées par la commission de discipline à ses joueurs après les échauffourées d'OM-PSG, l'entraîneur allemand préfère rester évasif tout en sous-entendant une certaine amertume. "C'est mieux que je ne parle pas de ces choses-là car je veux être au bord de la ligne de touche lors du prochain match... "