Serie A : Maxime Lopez compare la rigueur italienne avec l'OM

Lopez a maqué ce week-end son premier but avec ses nouvelles couleurs
Lopez a maqué ce week-end son premier but avec ses nouvelles couleurs / Francesco Pecoraro/Getty Images
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Buteur ce week-end pour la première fois avec son nouveau club de Sassuolo, Maxime Lopez, l'ancien Marseillais, est revenu sur l'exigence demandée par le football italien.


Des débuts réussis. Une entrée convaincante à Bologne pour son premier match, une titularisation pour son deuxième face au Torino et enfin un but pour son troisième match ce week-end à Naples, l'adaptation de Maxime Lopez dans son nouveau club de Sassuolo se passe bien. La presse et les spécialistes sont tous dithyrambique sur le "Minot" de l'autre côté des Alpes.

"Si on m’avait dit ça il y a un mois, je ne n’y aurais jamais cru, s’est réjoui le milieu de terrain de 22 ans, ce lundi soir, dans l'émission Top of the foot sur RMC. Ça a été compliqué lors des derniers mois à l’OM. Mon départ s’est fait rapidement, lors du dernier jour du mercato. Mais c’est la force mentale que j’ai réussi à développer durant toutes ces années. C’est vrai que recevoir toutes ces louanges et mettre ce but à Naples, ça m’a fait du bien".

Invité dans l'émission Top of The Foot sur RMC ce lundi soir, l'ancien de l'OM a aussi évoqué la méthode De Zerbi, entraineur de Sassuolo, bien plus exigeante qu'en France.

Lopez : "Ici, en Italie, on peut arriver à 13h et rentrer à 20h"

Maxime Lopez a avoué que l'alchimie était passé dès le premier appel avec son nouvel entraineur, qu'il compare, dans la manière de travailler, à Marcelo Bielsa. Il a aussi fait le point sur la rigueur demandée par le coach italien :

"C’est un fou du détail. À l’entraînement, on fait pas mal de tactique et il est vraiment à cheval. Il faut vraiment que tout soit précis."

Maxime Lopez

"C’est surtout la rigueur qui est plus importante, admet-il. Avec le coach Villas-Boas, j'avais l'habitude, les entraînements étaient quand même intenses et assez longs. Mais ici, en Italie, on peut arriver à 13h et rentrer chez nous à 20h. Le coach ne dit pas : ‘Aujourd’hui, on fait une heure et demie’. Un exercice peut durer une heure s’il n’a pas ce qu’il veut.

Les Italiens ont cette rigueur dans la peau, poursuit-il. Même en termes de leadership, on sent qu’il y a quelque chose. Ça ne fait même pas un mois que je suis ici et je le ressens. Je commence moi-même à me l’inculquer parce que c’est bien d’arriver à l’entraînement et de mettre cette rigueur. C’est vrai qu’il y a une différence par rapport à la France."

De la rigueur pour mieux revenir à l'OM ?