Serbie - Portugal (2-2) : Les 5 leçons à retenir de ce match au dénouement cruel pour Cristiano Ronaldo

Cristiano Ronaldo a jeté son brassard de capitaine à la fin du match.
Cristiano Ronaldo a jeté son brassard de capitaine à la fin du match. / Srdjan Stevanovic/Getty Images
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Ce choc entre les deux favoris du groupe A des qualifications de la Coupe du Monde s'est soldé par un match nul spectaculaire (2-2) en terre serbe. Le Portugal et la Serbie engrangent quatre points en deux journées, alors que Cristiano Ronaldo s'est vu injustement refusé un but valable dans le temps additionnel.

1. Retour gagnant pour Diogo Jota

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Diogo Jota libère le Portugal en Serbie. / PEDJA MILOSAVLJEVIC/Getty Images

L'attaquant de Liverpool signe son retour sur les terrains avec ses quatrième et cinquième buts en sélection lusitanienne.

De retour dans le groupe, après deux mois d’absence suite à une blessure au genou, le virevoltant ailier âgé de 24 ans a rendu une excellente copie. Un doublé inscrit de la tête en première période a mis les hommes de Fernando Santos sur la bonne voie.

Diogo Jota déçoit rarement lorsqu'il est titulaire avec le Portugal. En 4 présences dans le onze de départ avec la Seleção, il a été décisif à 7 reprises (5 buts et 2 passes décisives). L’ex-joueur de Wolverhampton affiche ses ambitions de s’imposer comme un titulaire dans cette formation portugaise.

2. Mitrovic l'homme en forme

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L'international serbe a inscrit son troisième buts en deux matchs. / PEDJA MILOSAVLJEVIC/Getty Images

Le buteur de Fulham réalise une belle campagne dans cette phase qualificative. Entré contre l’Irlande lors du dernier match, il avait permis aux Serbes de renverser la situation avec un doublé.

L’attaquant de 26 ans a récidivé contre la Seleção. Pesant très peu en première période, il s’est montré en évidence avec une réduction de l’écart sur la tête sur une passe de l’ancien Phocéen Nemanja Radonic.

Afin d’éviter une nouvelle déconvenue (non-qualification à l'Euro), les Aigles Blancs pourront compter sur Aleksandar Mitrovic pour espérer voir le mondial au Qatar en 2022.

3. Un coaching gagnant côté serbe

Dragan Stojkovic
Le tacticien serbe a modifié sa formation en deuxième période / Srdjan Stevanovic/Getty Images

Une équipe serbe timorée en première période, déchaînée en deuxième. Logiquement dominés par les Portugais dans le premier acte, les hommes de Dragan Stojkovic ont montré un tout autre visage dès le retour du vestiaire.

Le technicien vient de reprendre la tête de la sélection cette année suite à la non-qualification de la Serbie à la phase finale de l’Euro. Jouant sans véritable ailier au départ, le tacticien de 56 ans a modifié totalement sa formation en effectuant deux changements décisifs.

L’ancien Marseillais Nemanja Radonjic a apporté sa fougue sur son côté droit et s’est amusé avec Joao Cancelo. Il a délivré deux passes décisives pour permettre à son équipe d’obtenir un bon point.

4. Un Ronaldo agacé

Cristiano Ronaldo
Cristiano Ronaldo à la fin du match. / Srdjan Stevanovic/Getty Images

Muet de nouveau ce soir, le buteur portugais aux 172 sélections s’est beaucoup agacé envers son équipe.

Plus de trois matchs que Cristiano n'a pas marqué en Seleção, lui qui attend toujours son 103e but. L’attaquant de la Vieille Dame a beaucoup tenté sans faire la différence. Un déchet technique qui est assez rare pour CR7.

Ronaldo, très frustré suite à un but injustement refusé en toute fin de match (voir ci-dessous), a quitté le terrain avant a fin du match tout en jetant son brassard de capitaine.

5. Le rage quit mémorable de Cristiano Ronaldo

Très souvent décrié depuis son instauration, le VAR aurait pu changer radicalement le résultat de cette rencontre. Cristiano Ronaldo, transparent pendant toute la partie, s’est vu injustement refuser un but dans le temps additionnel.

Après les ralentis, le ballon a bien franchi la ligne de but du gardien serbe. Cette décision lourde de conséquence coûte deux points importants pour la qualification du Portugal dans ce groupe.

Aujourd’hui utilisée dans les grands championnats, la Goal Line Technology aurait permis d’éviter cette injustice, qui prive le Portugal d’une victoire à Belgrade.