Salaire impayé et chien empoisonné : Les terribles révélations de Paul Bernardoni sur son passage en Turquie
- Paul Bernardoni s'est exprimé pour la première fois sur ses conditions de vie en Turquie
- L'ancien angevin aurait vécu un enfer pendant 5 mois à Konyaspor
- Le gardien français s'est engagé cet hiver dans le club suisse d'Yverdon
Par Samuel Wagon
Entre salaires non versés, promesses non tenues et l’empoisonnement de son chien, Paul Bernardoni aurait vécu l'enfer en Turquie. Une situation insupportable qui l'a poussé à résilier son contrat, qui l'engageait jusqu'en 2025.
L'ancien portier angevin ne pouvait pas imaginer qu'un départ en Turquie serait synonyme de calvaire. Gardien titulaire du Konyaspor (1ère division turque), Paul Bernardoni aurait vécu "un cauchemar personnel" selon ses dires. Cinq mois seulement après son arrivée, l'ex-international espoir a pris la décision ferme de couper les ponts avec son club. Pas payé pendant plusieurs mois, Paul Bernardoni est sorti du silence dans les colonnes du Parisien.
Le nouveau gardien de l'Yverdon Sport (D1 suisse) raconte ses péripéties. "Humainement, ce fut terrible. Déjà, et tant pis si ça peut faire sourire, mais mon chien, qui m’accompagnait depuis mon début de carrière, a été empoisonné, regrette-t-il. C’était lors d’une promenade avec ma femme. Là-bas, il y a beaucoup de chiens errants et les gens n’aiment pas trop… La mort de mon chien a fortement accentué mon envie de quitter le pays."
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"Je n’ai pas été payé une seule fois normalement"
Dès ses premiers jours passés à Konya, le Français connaît déjà des galères de paiement. Pendant les deux premiers mois, il n'a perçu aucun salaire, le poussant à entamer des démarches auprès de la fédération internationale. Une action qui a fortement déplu le club, contraint de finalement lui verser son premier salaire. Puis, plus de son, plus d'image, Paul Bernardoni ne touche plus rien jusqu'à ce qu'il résilie son contrat.
"Le club a voulu payer ce qu’il devait en plusieurs fois. J’ai refusé. Et on me l’a fait payer sportivement : on allait jouer les deux gros matchs contre Galatasaray et Fenerbahçe. Juste avant de monter dans le bus, j’ai vu sur le groupe WhatsApp du club que j’avais été sorti de l’équipe…", raconte l'ancien portier du SCO au Parisien.
Mais ce n'est pas tout. Le gardien a également connu des problèmes de visa, notamment sa femme qui s'est vue forcée de quitter le pays. "Cela a été la goutte d’eau. Pas de salaire, chien empoisonné et privé de ma femme… C’était trop. Je ne voulais pas de cette vie ! Et j’insiste, le pognon c’était le moins important dans cette histoire." Désormais en Suisse, Paul Bernardoni devrait retrouver le calme.
Du Paris Saint-Germain de Zlatan Ibrahimovic au Championship, le parcours atypique de Yakou Méïté, attaquant de Cardiff City. L'international ivoirien s'est confié à 90min au cours d'un long entretien où il a évoqué sa carrière, l'Angleterre, son passage au centre de formation du PSG, ses plus belles anecdotes avec les Titis Parisiens, de Moussa Diaby à Christopher Nkunku, en passant par Mike Maignan, Presnel Kimpembe ou encore Kingsley Coman.