Real Madrid : Zidane entre frustration et satisfaction

Le coach français aurait certainement voulu entrer sur la pelouse hier, face à la Sociedad...
Le coach français aurait certainement voulu entrer sur la pelouse hier, face à la Sociedad... / Gonzalo Arroyo Moreno/Getty Images
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L'entraîneur du Real Madrid estime que ses joueurs méritaient mieux après le nul concédé face à la Real Sociedad (1-1), lundi soir, en clôture de la 25e journée de Liga.


Qu'est-ce que le mérite dans le football ? Zinedine Zidane vous propose un exemple. Ce lundi, le Real Madrid a fait match nul (1-1) contre la Real Sociedad, en Liga. Un point récupéré à l'arrachée, dans le sens où l'égalisation madrilène est intervenue à la 89e minute.

Mais aussi deux de perdus, si l'on se base sur le fait que les Merengue ont dominé tant en termes de possession que de tirs. Et le coach français a plutôt relevé cela, en conférence de presse d'après-match :

"Je n'ai pas aimé comment on a commencé le match. On a vite changé et on a dominé le match. On a eu trois ou quatre occasions de but, mais on n'en met aucune. En seconde période aussi, on a eu beaucoup d'occasions et on en met une seule, regrettait-il.

On perd deux points à la maison. Mais bon, je suis content de ce que l'on a fait. Je crois qu'on méritait plus, surtout au vu de nos occasions. Eux, ils en ont eu une et l'ont mise dedans. (...) On dit toujours que c'est mieux quand on gagne. C'est vrai que ça a été un bon match, mais on perd deux points, c'est ça qui me gêne vis-à-vis des joueurs."

21 tirs, 3 cadrés

Zinedine Zidane connait le football mieux que quasiment quiconque sur cette planète. Mais il défend aussi ses joueurs et son club et sa vision peut ainsi être tronquée. Bien sûr, dans les chiffres, le Real a outrageusement dominé la Real. 60-40 en termes de possession. 13 corners à 4. Et surtout 21 tirs à 4. Mais dans les faits, c'est une autre histoire.

Sociedad est venu avec un bloc bas, la volonté de ne pas balancer à la récupération et de jouer les contres à fond, notamment sur ses temps forts. C'est exactement ce qu'il s'est produit.

En face, Madrid avait la balle et tout le loisir de l'utiliser à sa guise pour piéger l'adversaire et se créer des dizaines d'occasions. Sauf que voilà, sur 21 frappes, seules trois ont été cadrées, parce que manque de mise en situation franche de but, ou manque d'efficacité effarant.

Difficile de clamer une victoire lorsque l'on s'appelle Real Madrid, que Zizou fait jouer six attaquants différents sur la rencontre, et que le gardien en face n'a eu que deux parades à faire sur 90 minutes de jeu. Question de point de vue, en fait, le mérite.