PSG-OM : Menacé de mort, Alvaro revient avec émotion sur les accusations de Neymar
Par Eliot Amsellem
Blanchi au bénéfice du doute par la commission de discipline de la LFP, Alvaro Gonzalez est revenu sur les accusations de racisme à son égard. S'il clame son innocence depuis le début de cet épisode, le défenseur espagnol assure avoir reçu des menaces de mort.
La décision de la commission de discipline de la LFP de disculper Neymar et Alvaro Gonzalez a libéré la parole des protagonistes de cette "affaire PSG-OM". Après Hiroki Sakai, qui s'est empressé de démentir les accusations de racisme à l'égard de Neymar, c'est au tour du défenseur espagnol de s'exprimer.
Alvaro menacé de mort
Tandis que le meneur de jeu brésilien assurait qu'Alvaro l'avait traité de singe, ce dernier évoque un probable malentendu, dans une interview publiée sur Youtube. "Je veux dire, du moins j'espère que c'est ça, qu'il a mal compris certains mots à un moment durant lequel le match était compliqué (...) C'était un match chaud de bout en bout, comme beaucoup de derbys ou classiques. J'espère que c'était un malentendu, que ce n'était pas quelque chose d'un autre genre".
""Je ne comprenais rien. Ils m'ont envoyé des photos des voitures que nous utilisions, ils disaient qu'ils allaient venir chez moi pour me tuer ""
- Alvaro Gonzalez
Harcelé de toute part, l'ancien joueur de Villarreal a très vite été dépassé par l'ampleur de cette affaire. "J'ai compris ce que cela signifiait quand je suis arrivé à Marseille. Nous avons atterri et j'ai commencé à recevoir plus de deux millions de messages sur mon téléphone, je n'avais jamais vu un tel chiffre, avec toutes sortes de menaces, des messages dans d'autres langues (...) Ils m'ont envoyé des photos des voitures que nous utilisions, ils disaient qu'ils allaient venir chez moi pour me tuer, il y a aussi eu des messages à mes parents qui disaient qu'ils allaient les tuer à leur magasin".
Au-delà de l'immense visibilité dont jouit ce chic de la ligue 1, la notoriété de Neymar a très largement contribué à cette déferlante de menaces envers Alvaro Gonzalez et sa famille, selon le principal intéressé. "Ils m'ont envoyé des photos des voitures que nous utilisions, ils disaient qu'ils allaient venir chez moi pour me tuer, il y a aussi eu des messages à mes parents avec leur magasin qui disaient qu'ils allaient les tuer aussi".