PSG : Les 6 choses à savoir sur la recrue Alessandro Florenzi

Alessandro Florenzi défendant les couleurs de l'Italie en Ligue des Nations.
Alessandro Florenzi défendant les couleurs de l'Italie en Ligue des Nations. / Jonathan Moscrop/Getty Images
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Message à tous les sceptiques qui ne connaissent pas encore le nouveau latéral droit du Paris Saint-Germain, Alessandro Florenzi, prêté avec option d’achat par l’AS Roma vendredi. Voici 5 choses à savoir sur le renfort des Rouge et Bleu.


1. Il a été le capitaine de la Roma

Certes, ses derniers mois avec l’AS Roma n’ont pas été glorieux. Pourtant, Florenzi a occupé une place de choix dans son club formateur, au cours des dernières années. Au point même d’être nommé vice-capitaine en 2016, puis capitaine des Giallorossi de 2018 à janvier dernier.  

Un honneur, devenu un fardeau, comme nous l'a expliqué Alessandro Eremiti, responsable du contenu italien de 90min : "À Rome, il a payé un peu la pression pour devenir capitaine après Totti et De Rossi. J'aurais aimé le voir jouer dans le nouveau système choisi par (Paulo, Ndlr) Fonseca, mais nous savons tous qu'il n'est pas dans les plans du manager portugais."

Auparavant indiscutable et chouchou du Stadio Olimpico, l’Italien a ensuite payé sa mauvaise relation avec l’entraîneur romain Paulo Fonseca, qui l’a poussé vers la sortie dès janvier avec un prêt à Valence, et des demandes financières trop élevées lors de la renégociation de son contrat l’an passé.

2. Un cadre de la Squadra Azzurra

Florenzi était titulaire contre la Bosnie vendredi.
Florenzi était titulaire contre la Bosnie vendredi. / Jonathan Moscrop/Getty Images

Bien qu’en difficulté en club, Florenzi possède la confiance du sélectionneur italien Roberto Mancini, qui en fait un titulaire avec la Nazionale.

"Florenzi a une bonne réputation, assure notre confrère italien. Conte l'a choisi dans la liste de départ lorsqu'il était entraîneur de l'équipe nationale pour l'Euro 2016 et il se bat toujours pour une place lors du prochain Euro."

Pour preuve, en démarrant contre la Bosnie vendredi en Ligue des Nations, le «Belle de Nonna» (surnom gagné après avoir traversé tout un terrain pour fêter un but avec sa grand-mère en 2014) a disputé son septième match sous Mancini.

C’est plus que ses concurrents Danilo D'Ambrosio, Davide Zappacosta et Giovanni Di Lorenzo (trois matchs chacun), comme le souligne très justement le journal L’Equipe.

3. Une polyvalence géniale

Florenzi réalise un contrôle génial contre la Juventus.
Florenzi réalise un contrôle génial contre la Juventus. / Soccrates Images/Getty Images

Pourquoi Florenzi a joui d’une telle cote à Rome ? Déjà car le Transalpin affiche une mentalité exemplaire sur les terrains, avec une grande implication et une belle dépense d’énergie.

Autrement dit, la recrue du PSG ne compte pas ses efforts, quitte à en perdre sa lucidité.  

Mais surtout, Florenzi se distingue par sa capacité à briller à plusieurs postes. Comme latéral droit, mais pas seulement. Depuis ses débuts en professionnel, l’Italien a aussi joué au poste de milieu relayeur, mais également sur les deux ailes en attaque.

"Il est définitivement meilleur en attaque qu'en défense, admet Alessandro Eremiti. Il a commencé en tant que milieu de terrain, puis a continué en tant qu'ailier sous les ordres de Rudi Garcia. Il a une bonne technique, surtout sur ses centres du pied droit. Il préfère jouer en 3-5-2 en tant que piston."

Un peu comme avec Juan Bernat, l’entraîneur parisien Thomas Tuchel pourra donc s’appuyer sur ses qualités offensives.

4. Des genoux fragiles

Florenzi, blessé au genou, sort sur civière.
Florenzi, blessé au genou, sort sur civière. / Tullio M. Puglia/Getty Images

Souvent adulé et parfois critiqué, le joueur prêté au PSG a connu des moments très difficiles dans sa carrière et revient de loin.

Car Florenzi se distingue désormais par une inquiétante fragilité aux genoux. En effet, l’Italien a déjà manqué un an de compétition, à cause d’un enchaînement de blessure entre octobre 2016 et septembre 2017.

En effet, il avait alors connu deux ruptures du ligament croisé antérieur du genou gauche de suite… Depuis, il n'a jamais franchement retrouvé son meilleur niveau.

5. Un fan d’E-Sport

L'équipe Mkers a participé aux Milan Games Week 2019.
L'équipe Mkers a participé aux Milan Games Week 2019. / Emanuele Cremaschi/Getty Images

Autre chose intéressante à savoir sur le dernier arrivé au PSG : celui-ci aime le football, mais aussi les jeux vidéos. Preuve en est, Florenzi a racheté 15% des parts d’une société d’E-Sports, connue sous le nom de "Mkers".

Un groupe qui compte près de 30 joueurs professionnels tout de même. "Le futur du divertissement sportif", selon les dires de l'Italien pour le magazine Forbes. 

6. Bonus : Un but mémorable face au Barça

Petit bonus, Florenzi, c’est une carrière avec des hauts et des bas, mais c’est surtout un but génial contre le FC Barcelone en Ligue des Champions en 2015. Une frappe imparable, envoyée depuis le milieu de terrain, que le portier catalan Marc-André Ter Stegen n’a pu qu’admirer :

Voici donc l'essentiel à savoir sur le nouveau numéro 24 du PSG. Revanchard, le joueur de 29 ans apportera vitesse et dynamisme sur l'aile droite parisienne.