PSG : La réaction cinglante de Didier Ollé-Nicolle à l'affaire Aminata Diallo - Kheira Hamraoui

L'affaire prend une autre tournure.
L'affaire prend une autre tournure. / FRANCK FIFE/GettyImages
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L'ancien entraîneur du Paris Saint-Germain, Didier Ollé-Nicolle, a donné son point de vue sur l'affaire Aminata Daillo - Keira Hamraoui. Pour lui, les deux internationales françaises se haïssaient au plus haut point.

Voilà un point de vue qui est plutôt pertinent. Didier Ollé-Nicolle a donné son avis sur l'affaire Aminata Diallo - Keira Hamraoui. Pour l'ancien entraîneur du Paris Saint-Germain, les deux internationales françaises se détestaient. En revanche, il considère que la direction du PSG a plutôt bien géré cette tension au fil de l'eau.

Une tension palpable entre Diallo et Hamraoui

Pour le journal L'Equipe, le tacticien tricolore a relaté les faits à la suite du drame. "Je ne veux pas porter de jugement car il y avait une enquête judiciaire et on ne pouvait pas savoir ce qui allait se passer. J'ai pris la décision, à ce moment-là, d'entraîner (Kheira) Hamraoui et (Aminata) Diallo seules pendant une semaine. Puis ensemble la deuxième semaine. Sept jours terribles parce que les deux filles ne se parlaient pas. J'ai senti qu'elles se haïssaient. L'une, plus que l'autre...

Et la troisième semaine, j'ai décidé de les réintégrer au groupe en espérant que la trêve hivernale permette à tout le monde de repartir de zéro. Jusqu'au clash, ça a tenu. Je reste très fier de ne pas avoir cédé à la pression de l'entourage de certaines joueuses et d'avoir toujours fait jouer Hamraoui, qui méritait sa place sur le terrain. Dans mon esprit, c'était très clair : avec Kheira, Grace Geyoro et Sara Däbritz, on avait le meilleur milieu de terrain de France.

J'avais de grosses suspicions. Après, j'ai dit aux filles pendant huit mois qu'il y avait une justice, une enquête et qu'il fallait attendre. J'ai été jeté en pâture. J'ai eu envie de crier à l'injustice, à la folie. Mais on n'est pas audible dans ces moments. L'idée était d'attendre que l'enquête avance. J'ai été utilisé, instrumentalisé, même. Une victime collatérale de l'affaire Hamraoui. Par rapport à mes choix, mon fonctionnement... À cette époque, j'étais en contact avec cinq internationales, dont deux Françaises, pour signer au PSG cette saison. Mais il y avait dans l'atmosphère cette adversité à l'encontre de Hamraoui. J'ai senti que je gênais pour la suite de certains projets personnels. Il y avait des joueuses en fin de contrat, en négociations et j'avais mes idées par rapport à ça",
a expliqué Ollé-Nicolle.

Au final, l'entraîneur tricolore a été lâché par le PSG au vu de l'enquête pour agression sexuelle à son sujet. Même les joueuses ne semblaient plus vraiment vouloir de lui à la tête de la section féminine. Concernant Diallo, on rappelle qu'elle est encore soupçonnée d'avoir initié l'agression contre sa coéquipière.

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