PSG : L'agent de Thiago Silva explique les raisons de son départ et incendie Emery

Thiago Silva s'est vu proposer 1 an de contrat supplémentaire par le PSG mais a refusé
Thiago Silva s'est vu proposer 1 an de contrat supplémentaire par le PSG mais a refusé / FRANCK FIFE/Getty Images
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L'agent de Thiago Silva s'est exprimé après le départ du capitaine du PSG et s'en prend à Leonardo et Unaï Emery.

Dans un entretien accordé à l'Equipe, Paulo Tonietto, le même homme qui a fait venir "O Monstro" au PSG en 2012, dévoile les coulisses de son récent départ huit ans après.

L'agent du défenseur central brésilien a notamment fustigé Leonardo qui, selon lui, a proposé une prolongation de contrat bien trop tardive à son capitaine.

"Thiago Silva n'espérait plus car Leonardo lui a annoncé il y a deux mois qu'il ne souhaitait pas le prolonger. Mais mardi dernier, Leonardo a appelé Thiago et a évoqué la possibilité qu'il reste un an de plus. Thiago s'était déjà mis d'accord avec Chelsea. […] Un directeur sportif qui dit à un joueur qu'il ne le veut plus, et deux mois plus tard veut le prolonger, comment prendre ça? "

Paulo Tonietto, L'Equipe

Paulo Tonietto met en cause la gestion hasardeuse du PSG mais Leonardo n'est pas le seul à en prendre pour son grade.

Tirs à balles réelles sur Emery

L'agent du taulier brésilien de 35 ans a également profité de l'entretien pour glisser un tacle à la carotide d'Unaï Emery, semble-t-il trop petit pour le costume Ligue des Champions.

"Le PSG a perdu deux ans le jour où il l’a recruté. Son problème est qu’il a du mal à manager les stars. C’est un bon coach pour jouer la Ligue Europa, pas la Ligue des champions. Le costume était trop grand pour lui […] S’il y avait eu un coach d’une autre trempe pendant ces deux ans, le PSG aurait déjà remporté la C1."

Paulo Tonietto, L'Equipe

Peu importe l'amertume du clan Silva, l'histoire de "O Monstro" au PSG appartient désormais au passé et nul doute que les supporters préfèreront en garder un bon souvenir même si ces nouvelles déclarations ne font pas les affaires des dirigeants parisiens, déjà peu populaires ces derniers temps.