PSG-Atalanta : Choupo-Moting ému après son but historique
Par Yves-Alex M'para
Eric-Maxim Choupo-Moting, le sauveur. Souvent décrié et moqué par les différents observateurs et même par certains de ses supporters, l'international camerounais a répondu par un but salvateur à la 92e minute, qui qualifie les siens pour le dernier carré de la Ligue des Champions.
Interrogé lors de la conférence de presse d'après-match, le numéro 17 parisien est revenu sur le match et sur son but qui a permet à son club de rallier les demi-finales pour la deuxième fois de son histoire ( la première en 1995), et pour la première fois depuis le rachat du club par QSI en 2011. Le supersub rouge et bleu s'est montré très ému devant la presse.
Choupo-Moting, le remplaçant de luxe
La belle histoire pour Eric-Maxim Choupo-Moting. Écarté de la liste UEFA en janvier dernier et surtout en fin de contrat avec le Paris Saint-Germain (fin de contrat le 30 juin, il a prolongé l'aventure jusqu'à la fin de la Ligue des champions) le capitaine de la sélection camerounaise vit une sorte de rêve éveillé.
Jamais titulaire, et ayant peu de temps de jeu, il n'a jamais lâché et a toujours gardé le sourire malgré certaines critiques et moqueries. Résultat, c'est lui qui qualifie le club français pour les demi-finales de la compétition. Décisif, il s'est présenté en conférence de presse d'après-match avec beaucoup d'émotions :
" Quand je suis rentré, le coach m'a dit de tout donner. J'ai eu confiance en moi et en toute l'équipe. On n'a jamais perdu l'espoir de revenir. Personnellement, j'ai tout donné et je suis très content de vivre ces émotions. C'est difficile de décrire ce que je ressens, c'est une histoire très spéciale.
C'est un jour spécial pour le PSG, pour tous les joueurs. On vit de bons moments ensemble sur et en dehors du terrain, durant toute l'année. Quand je suis rentré, je me suis dit qu'on ne pouvait pas rentrer à Paris avec une telle équipe. Je me suis dit que tout est possible dans la vie, que chaque match a son histoire. Je suis très content que ça ait marché comme ça."
Légende.