PORTRAIT : Qui est Amel Majri, la maman de l'équipe de France féminine de football

Amel Majri, défenseure de l'Équipe de France et de l'Olympique Lyonnais
Amel Majri, défenseure de l'Équipe de France et de l'Olympique Lyonnais / Christian Liewig - Corbis/GettyImages
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La Coupe du monde féminine 2023 se rapproche jour après jour. Le moment parfait de s'intéresser sur les grands noms de l'équipe de France féminine pour cet été. Et aujourd'hui, 90min dresse le portrait d'Amel Majri, la toute jeune maman et latérale tricolore.

1. Une soeur jumelle dans le monde du foot

Il existe les jumelles Cascarino mais aussi les jumelles Majri. Amel Majri a une sœur, prénommée Rachida. Elle aussi s'est fait une place dans le milieu du ballon rond féminin.

Sa présence reste moins longue que celle d'Amel mais elle a su rapidement se stabiliser dans le club de l'ES Genas. Elle y est entraîneure de l'équipe féminine U18 depuis quelques temps maintenant.

Auparavant, elle était à l'Olympique Lyonnais avec sa sœur pendant trois années. Ensuite, ce poste lui a été proposé, ce qui a séparé géographiquement les deux Majri mais pas dans le coeur.

2. Elle aurait pu jouer pour la Tunisie

Née à Monastir en Tunisie, Amel Majri, a grandi à Vénissieux dans la banlieue de Lyon. Elle a joué quelques matchs avec les équipes de jeunes jusqu'en sélection U20 de son pays natal mais elle décide, en 2012, de finalement défendre les couleurs de l'équipe de France.

Majri a obtenu la nationalité française en 2014 et ne regrette pas son choix. "La Tunisie, c'est mes origines, je suis née là-bas mais je me focalise sur la compétition. J'ai grandi en France, c'est aussi mon pays." Elle rêve désormais de remporter la Coupe du monde en juillet prochain avec les Bleues.

3. Elle peut jouer partout mais elle préfère l'attaque

Amel Majri
Majri est de nature offensive. / Quality Sport Images/GettyImages

Formée à l'Olympique Lyonnais, Amel Majri a évolué à de nombreux postes dans sa carrière. On l'a vu en tant qu'ailière lorsqu'elle était en équipes de jeunes, avant de rebasculer comme latérale. Désormais, elle est aussi capable de jouer comme meneure de jeu sans trop de difficultés grâce à ses capacités techniques.

Pourtant, la star des Bleues a ses préférences. "Je préfère évoluer devant. J'ai des qualités pour être offensive. Après, j'ai plu à l'entraîneur en tant qu'arrière. Aujourd'hui, les nouvelles latérales montent beaucoup, elles sont un peu comme des ailières. Tant que je joue, je ne me casse pas trop la tête", a expliqué Majri en 2019. Sous Hervé Renard, elle semble programmée pour être latérale.

4. 100% Lyonnaise

Sara Bjork Gunnarsdottir, Amel Majri
Majri a tout gagné en club. / Maja Hitij/GettyImages

Repérée par l'OL en 2007, Amel Majri n'a débuté dans le monde professionnel qu'en 2010, en disputant notamment six rencontres dans la saison. Elle avait inscrit ses deux premiers buts d'une longue série.

A Lyon, son palmarès demeure encore l'un des plus fournis du football féminin dans l'histoire. La latérale a remporté huit Ligues des championnes, dix Championnats de France et neuf Coupes de France.

Son palmarès avec l'équipe de France féminine n'est pas (encore) très fourni avec Tournoi de Chypre remporté en 2014, la ''SheBelieves Cup'' de 2017 et également avec le Tournoi de France en 2020. Elle a obtenu le titre de meilleure joueuse de D1 Arkema en 2016 et a fut 13ème du Ballon D'Or en 2018.

5. Elle est devenue la première mère à emmener son enfant à l'entraînement

Ayant accouché en juillet 2022, Amel Majri vient de reprendre les entrainements avec l’équipe de France à Clairefontaine. Sa petite fille étant trop petite pour la laisser seule, elle débarque avec elle au centre d'entraînement.

Toutefois, le terrain avait déjà été préparé depuis des mois par la Fédération Française de Football, avec l’appui d’Hervé Renard, le sélectionneur des Bleues, qui s’est organisé d’un point de vue logistique pour accueillir la maman et sa petite fille.

"Quand j’ai les entraînements et les moments de groupe, c’est la nounou qui s’en occupe, elle a sa chambre à côté. Et quand j’ai du temps « off », je peux profiter de ma fille" , a déclaré Amel Majri.

Selon Hervé Renard, la "France est un peu en retard " en comparaison avec d’autres pays, comme les États-Unis ou la Suède. En effet, ce n’est pas évident pour une maman de quitter son bébé aussi prématurément, même pour une compétitrice.

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