OM : Rolland Courbis tacle Jacques-Henri Eyraud sur sa gestion du cas Villas-Boas

Rolland Courbis estime notamment que la pression sera sur les épaules du président phocéen la saison prochaine.

Malgré une satisfaisante deuxième place acquise cette saison, synonyme de qualification pour la prochaine Ligue des Champions, l'Olympique de Marseille a animé l'actualité de la pire des manières suite à une gestion catastrophique en cette période de crise économique. Aujourd'hui, si les tensions tendent à s'apaiser en interne, les Marseillais ne sont pas encore à l'abri d'un conflit. Entre le départ d'Andoni Zubizarreta, les rumeurs d'un potentiel rachat, les ambitions d'André Villas-Boas et les problèmes de trésorerie, l'équipe phocéenne devra faire le ménage et établir une ligne directrice au risque de s'égarer en chemin. Un challenge qui incombe à Jacques-Henri Eyraud.

"Son départ était impossible"

Présent sur les ondes de RMC, Rolland Courbis a apporté son éclairage sur la gestion de la crise à Marseille avant de rediriger la pression sur Jacques-Henri Eyraud.

""Villas-Boas s'est-il mis en danger en restant à l'OM? Je ne vois pas quel risque il a pris. Je connais le métier et le contexte à Marseille. La saison de trop? Il n'a même pas terminé sa première saison... Là, tout le monde pensait qu'il allait suivre Zubizarreta. Mais ce n'était pas obligatoire. Il a réfléchi, il a discuté avec Zubizarreta, qui a dû lui dire de rester à l'OM à ce moment-là, surtout qu'il a sept copains qui sont avec lui dans le vestiaire, dans le staff, plus les joueurs. Son départ était impossible.""

Dans l'impossibilité de pouvoir se renforcer considérablement à l'approche du mercato estival, le tacticien portugais devra composer avec les moyens du bord. Un constat qui ne devrait pas placer l'OM dans les meilleures conditions la saison prochaine.

""La saison va être difficile, tout le monde le sait. Mais pour la première fois, ce ne sera pas l'entraîneur qui sera responsable d'une mauvaise saison. Car s'il y a une mauvaise saison, ce sera pour le président Eyraud. Mais Villas-Boas, lui, il se frotte les mains et se régale.""

Pour rappel, les dirigeants marseillais doivent encore trouver 60 millions d'euros à l'intersaison.