OM : Les Minots plongés dans le doute quant à leur avenir
Par Kristen Collie
Sortis récemment du centre de formation de l'Olympique de Marseille, Marley Aké et Boubacar Kamara occultent la partie immergée de l'iceberg . Ce lundi, une enquête de La Provence a mis en exergue les incertitudes entourant l'avenir des Minots encore en formation.
Et si le dossier Isaac Lihadji, sur le point de signer son premier contrat professionnel à Lille, était les prémices d'un exode de talents ?
Comme chaque année, les clubs professionnels ont jusqu'au 30 avril pour faire parvenir des offres de contrat à leurs potentiels futurs prodiges. Mais comme le révèle La Provence, ce lundi, la pandémie du coronavirus n'a pas facilité les discussions du côté de la cité phocéenne, et les inquiétudes sont légitimes.
Une fuite de talents ?
Les exemples Maxime Lopez, Boubacar Kamara ou encore Marley Aké sont symptomatiques de la volonté de l'OM de miser plus intensément sur ses jeunes issus du centre de formation. Pour autant, le club olympien s'apprête à perdre certaines de leurs jeunes pousses, faute d'avoir anticipé la situation actuelle.
"On n'a eu aucune nouvelle, a souligné dans les colonnes de La Provence un agent représentant les intérêts de plusieurs éléments de la pouponnière marseillaise, avant de préciser :
""Aucun jeune ne sait ce qu'il va devenir. Contrairement à l'OL qui fait signer ses joueurs, à l'OM, on oublie de travailler. Comme d'habitude. On devrait au moins avoir des informations concernant les garçons que le club ne veut pas conserver...""
- Un agent pour La Provence
Les générations 2000 et 2002 dans l'incertitude totale
Parmi les jeunes talents dont l'avenir s'écrit en pointillé, les "2000" et "2002" sont les principaux concernés, respectivement en fin de contrat stagiaire ou aspirant.
Combien seront-ils à signer leur premier contrat pro à l'OM ? "Tout dépend d'eux, il peut y en avoir deux, trois, quatre, cinq ou six", avait confié le directeur du Centre de formation au quotidien régional en mars dernier.
À cette époque, les noms de Niels Nkounkou (né en 2000), Richecard Richard (2002), Cheikh Souaré (2002) Fabio Vanni (2002) ou encore Ugo Bertelli (2003), Jorès Rahou (2003) et Paolo Sciortino (2003) pouvaient prétendre au précieux sésame.
Selon les derniers échos de La Provence, la direction olympienne devra trancher et agir au plus vite. Les priorités de la direction sont de verrouiller Richard et Souaré.
En parallèle, il semble acquis que l'aventure olympienne s'arrêtera là pour Geoffrey Agbolossou, Mohamed Ben Fredj, Zacharie Iscaye et Tony Vives. Quant à Nkounkou et Nassim Ahmed, l'incertitude plane toujours.
"Dans le doute, nul ne désespère", peuvent-ils philosopher.