OM : Les 5 raisons du réveil des Phocéens en Ligue des champions

L'OM a rebondi face au Sporting.
L'OM a rebondi face au Sporting. / Vasile Mihai-Antonio/GettyImages
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Après deux défaites lors deux premiers matchs, l'Olympique de Marseille s'est relancé face au Sporting Portugal (4-1). L'OM a désormais les cartes en mains pour tenter de se qualifier pour les huitièmes de finale de Ligue des champions. Petit bilan à froid des facteurs, à conserver pour la suite, de ce réveil des Phocéens.

1. Une détermination retrouvée

Alexis Sanchez
Alexis Sanchez s'est battu. / NICOLAS TUCAT/GettyImages

Face à Francfort (0-1), les joueurs de l'Olympique de Marseille semblaient résignés après l'ouverture du score des Allemands. Face au Sporting Portugal, bis repetita l'OM a vite encaissé pour ensuite réagir cette fois-ci. A l'orgueil, Marseille est allé bousculer l'ordre établi.

Les Marseillais ont pressé haut, fort et poussé le gardien portugais à l'erreur. Le but d'Alexis Sanchez n'est pas que le fait d'une grosse boulette mais aussi d'une détermination sans failles à se battre sur chaque ballon. Nous étions loin du caractère de chiens battus observé avant la trêve. Des guerriers étaient sur la pelouse de l'Orange Vélodrome et n'ont rien lâché.

2. Enfin de la réussite

Olympique Marseille v Sporting CP: Group D - UEFA Champions League
L'OM a joué contre des Portugais à dix. / Vasile Mihai-Antonio/GettyImages

Evidemment, l'OM a eu beaucoup de réussite. Antonio Adan a offert un but à Alexis Sanchez, a manqué sa relance sur le deuxième et s'est ensuite fait expulser avant la demi-heure de jeu. Or, cette chance se provoque et avait échappé aux Phocéens jusqu'ici.

Contre Tottenham (2-0), c'était Chancel Mbemba qui avait reçu ce carton rouge fatidique pour les siens. Face à Francfort, les Marseillais avaient tiré à plusieurs reprises à côté pourtant en bonne position. Cette fois, la roue a tourné et pourquoi s'en plaindre ? Au contraire, toute la Ligue 1 devrait être heureuse de voir ses représentants briller même avec un soupçon d'aide du destin.

3. Un onze convainquant et adapté

Amine Harit
Amine Harit a marqué. / NICOLAS TUCAT/GettyImages

Igor Tudor s'était trompé face à Francfort. Ni Gerson ni Dimitri Payet ne sont pour le moment adaptés à ces rôles de milieux offensifs percutants. En revanche, Amine Harit et Cengiz Ünder ont prouvé qu'ils l'étaient. Le premier a marqué et distribué une passe décisive tandis que le second fut parfait pour maintenir le pressing haut.

Au milieu de terrain, c'était combatif avec du volume de jeu et de la précision. Derrière, nous y reviendrons au cinquième point, il y avait du mieux surtout dans la gestion de la profondeur. Tudor a trouvé une ébauche de onze-type et peut se baser dessus pour la suite de la compétition.

4. L'assimilation des principes de Tudor

Igor Tudor
Les principes de jeu d'Igor Tudor ont été assimilés. / NICOLAS TUCAT/GettyImages

Les joueurs de l'OM semblent avoir compris ce que demande Igor Tudor. Le tacticien croate souhaite un pressing intense de la première offensive, un gros abattage au milieu et une omniprésence des pistons dans les trente mètres adverses.

Cette trêve a donné le temps et l'énergie de parfaire certains automatismes. On sent beaucoup de créativité devant et une meilleure compensation derrière. Résultats des comptes depuis le retour de sélection, Marseille n'a encaissé qu'un but et en a marqué sept.

Le jeu de transition rapide a été consolidé et assimilé par l'ensemble du groupe. On rappelle que face à Tottenham, le deuxième de Ligue 1 n'avait qu'un seul match dans les jambes avec son effectif au complet.

5. Une rigueur légèrement plus visible en défense

Chancel Mbemba
Chancel Mbemba a même marqué. / NICOLAS TUCAT/GettyImages

En défense, nous pouvons nuancer notre propos. L'OM a encore concédé un but bête d'entrée de jeu. Les défenseurs étaient apathiques et ont laissé Francisco Trinçao revenir pied gauche sans problèmes. Une autre situation a vu Pau Lopez intervenir face à Pedro Goncalves sur contre.

En clair, sur la demi-heure à onze contre onze, la défense ne nous a pas rassuré à outrance. On a encore vu des errances de Leonardo Balerdi ou d'Eric Bailly. Globalement, les trois axiaux ont eu l'abattage nécessaire. On attend moins de sautes de concentration et de montagnes russes dans la gestion des temps faibles.

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