OM : Les 5 conséquences d'un potentiel départ d'André Villas Boas

L'OM risque de payer très cher un départ des deux hommes.
L'OM risque de payer très cher un départ des deux hommes. / CHRISTOPHE SIMON/Getty Images
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Et si l'été se transformait en cauchemar pour l'Olympique de Marseille ? Après l'annonce du départ d'Andoni Zubizarreta, il est fort probable qu'André Villas-Boas fasse de même. En perdant un duo aussi important, le club olympien pourrait connaître de gros coups durs, dans les mois à venir.

1. Plusieurs départs de joueurs à prévoir

ANDREW CABALLERO-REYNOLDS/Getty Images

Après le départ d'Andoni Zubizarreta, de nombreux joueurs phocéens n'ont pas manqué d'apporter leur soutien, à l'ancien directeur sportif. C'est notamment le cas pour Álvaro González, Valentin Rongier et Bouna Sarr. En cas de départ d'André Villas-Boas, le son de cloche serait exactement identique. Si ce n'est plus !

Tout au long de la saison, les cadres olympiens ont pris le parti d'AVB, plutôt que Jacques-Henri Eyraud. Une majorité d'entre eux souhaitait jouer la Ligue des Champions à ses côtés. Son départ pourrait donc pousser plusieurs joueurs à répondre aux sirènes des autres clubs européens.

On peut penser notamment à Morgan Sanson, Duje Ćaleta-Car, Bouna Sarr, voir même Dimitri Payet. Des pertes qui feraient certainement très mal à l'équilibre du club phocéen, à l'approche d'une saison aussi importante.

2. La perte d'un entraîneur de très grand calibre

Sylvain Lefevre/Getty Images

Certes, l'Olympique de Marseille avait pris des risques en s'attachant les services d'André Villas-Boas l'été dernier. Sa dernière expérience remontait à 2017 et une saison en Chine. Pourtant, cette acquisition avait déjà tout d'un très joli coup. Malgré ses 42 ans seulement, il avait déjà été à la tête du FC Porto, de Chelsea et de Tottenham notamment.

Remportant la Ligue Europa (2011) et quelques championnats nationaux, l'OM pouvait déjà compter sur un entraîneur expérimenté. Cela s'est d'ailleurs fait ressentir très rapidement. En quelques semaines, il a réussi à tirer le meilleur de tous ses éléments, pour jouer les premiers rôles, tout au long de la saison.

En perdant un tel entraîneur, l'OM aura beaucoup de mal à retrouver au moins aussi bien. Pour son retour en Ligue des Champions, le club olympien sera bien loin d'avoir des garanties.

3. Un mercato estival bouleversé

NICOLAS TUCAT/Getty Images

Un mercato estival ne se prépare certainement pas au jour le jour. Loin de l'imaginer quitter le club olympien, il y a quelques semaines encore, Andoni Zubizarreta s'était sûrement déjà mis en quête de nouveaux renforts. Il est donc très difficile pour n'importe quel club de laisser filer son directeur sportif, à quelques semaines de l'été.

Bien qu'il ait été fortement décrié depuis son arrivée en 2016, il est loin d'être certain que son successeur aura le même carnet d'adresses que lui. D'autant plus que le club olympien devra travailler encore quelques semaines, pour annoncer le nouveau membre de l'organigramme marseillais.

4. Un retour en arrière dans le projet

Jean Catuffe/Getty Images

Le projet était lancé. Propriétaire de l'OM depuis 2016, Frank McCourt n'avait encore jamais connu la Ligue des Champions, avec le club phocéen. Il a dû attendre l'arrivée d'André Villas-Boas pour que son équipe réussisse un championnat quasi-parfait. Deuxième durant la majorité de la Ligue 1, la qualification de l'équipe olympienne ne souffre d'aucune contestation possible.

Et pourtant, l'OM risque de repartir de zéro l'été prochain. En cas de départ d'AVB et de plusieurs cadres de l'effectif phocéen, l'équipe olympienne n'aurait aucune garantie de résultats. On serait alors encore bien loin de "l'OM Champions Project" vendu par Frank McCourt, lors de son arrivée.

5. Une réaction de la part des supporters olympiens

GERARD JULIEN/Getty Images

Cela faisait longtemps qu'un entraîneur n'avait pas fait autant l'unanimité avec l'Olympique de Marseille. Il faut remonter à 2015 et Marcelo Bielsa, pour qu'un technicien ait eu autant d'estime sur la Canebière. La perte d'AVB ferait donc forcément réagir, auprès du public marseillais.

Quand l'on sait que le Stade Vélodrome ne manque pas de se faire entendre, on peut se dire que les oreilles de Jacques-Henri Eyraud vont rapidement se mettre à siffler. D'autant plus que le président olympien avait clairement les cartes en main.

En choisissant de poursuivre avec Andoni Zubizarreta, André-Villas Boas n'aurait pas envisagé un départ du club phocéen.