OM : La direction répond à la révolte des supporters

Les Olympiens sont très remontés contre la direction.
Les Olympiens sont très remontés contre la direction. / NICOLAS TUCAT/Getty Images
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Dans la foulée de la conférence de presse des groupes de supporters vendredi, la direction de l'Olympique de Marseille, par l'intermédiaire de Jacques-Henri Eyraud et Hugues Ouvrard, a tenté de calmer le jeu. Tout en campant sur ses positions.


"On ne veut pas sortir 28.000 personnes des virages, ça n'a jamais été notre intention, jamais. Mais bon, ça, peut-être qu'on va l'expliquer un peu mieux." Interrogé par la célèbre émission "Quotidien" de la chaîne TMC, le président de l'OM, Jacques-Henri Eyraud, a rapidement posé les bases, vendredi, au moment d'évoquer la grogne des supporters et la cassure avec ces derniers.

Les dernières semaines ont été agitées sur la Canebière, et après la mise en place de l'initiative "Agora OM", pour redéfinir les bases du supportérisme, mais aussi la menace d'une rupture de la convention de gestion des abonnements, la direction phocéenne a semble-t-elle décidé de calmer le jeu. Enfin d'essayer.

L'OM prône le calme

Ainsi, le "Head of Business" du club Hugues Ouvrard, critiqué pour son "penchant" parisien, a réuni les différents groupes de supporters de l'"OM Nation" vendredi, pour mettre les choses au clair. Dans une discussion musclée, le dirigeant ne s'est pas démonté :

"Nous respectons beaucoup les supporters de l’OM, notamment ceux des groupes. Et je souhaite les revoir dans les virages ! L’ambiance du Vélodrome est importante. La passion et la ferveur font partie des valeurs de l’OM. Mais d’autres valeurs importantes doivent aussi être le dialogue et la non-violence. Je veux sortir le club de cette crise et cela passera par davantage de dialogue", a expliqué Ouvrard.

Avant de défendre Eyraud. "Ce n’est pas en criant que l’on veut la tête du roi que l’on va avoir la tête du roi. Jacques-Henri a peut-être fait des erreurs, mais il a aussi fait beaucoup de choses positives. (...) Céder à ces pressions, ce n’est pas le mode de fonctionnement d’une entreprise."

"J’ai beaucoup de respect pour nos supporters, mais quand un actionnaire a mis 370 millions d’euros dans un club, il est en droit de décider qui doit manager ce club". Voilà qui a le mérite d'être clair ! Pas sûr pour autant qu'un tel discours va calmer le douzième homme olympien...