OM : Jorge Sampaoli s'explique sur deux choix tactiques pointés du doigt
Par Olivier Halloua
Après l'élimination de l'OM en demi-finale de Conference League, Jorge Sampaoli a été interrogé sur deux de ses choix : celui d'aligner Gerson en tant que latéral gauche et de faire entrer Cédric Bakambu tôt dans la rencontre.
Jorge Sampaoli s'est-il (encore) trompé ? Le tacticien de l'Olympique de Marseille a subi une nouvelle déconvenue face au Feyenoord Rotterdam. Au Vélodrome, ses Phocéens n'ont pas inscrit le but tant recherché afin d'arracher les prolongations. En conférence de presse, l'entraîneur olympien a dû se justifier sur deux choix forts : aligner Gerson comme piston gauche et faire entrer Cédric Bakambu.
Défense totale de Bakambu
Il se défend d'avoir manqué de justesse. "La compo de départ prévoyait Gerson un peu plus sur le côté pour avoir une supériorité sur les latéraux qui sont fixés par les deux pointes. Avec Rongier, Gerson faisait partie des joueurs qui avaient le plus de liberté sur le terrain, pour atteindre la surface adverse grâce à leur volume de jeu. L'absence d'ailier a fait que Gerson a joué dans une autre position. On voulait fixer les deux centraux adverses pour les empêcher de respirer et de relancer. Puis être présents dans leur surface, mais on n'a pas été aussi efficace", a analysé Sampaoli sur le choix Gerson qui mange la ligne gauche.
Beaucoup de tolérance pour Bakambu en revanche. "C'est un joueur avec une grande expérience. Il a démontré beaucoup de choses dans sa carrière. Mais je vous le répète, il est arrivé dans une nouvelle équipe, avec une formule différence. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas joué. Mais il a apporté des choses, et ce soir il a essayé. Sur ce type de match, on a besoin de ces joueurs importants, ce sont eux qui grâce à leur rendement sur les parties précédentes, ont fait que nous en sommes là aujourd'hui. Il faut mettre ces joueurs qui ont ce niveau de définition face aux défenseurs pour gagner, car sinon avoir du volume sans finition ça n'a pas de sens", a scandé le fougueux manager de l'OM.
Patience donc. Or, il reste trois matchs à Marseille pour sauver le dernier exploit de sa saison : obtenir cette deuxième place de Ligue 1 synonyme de Ligue des champions.