OM : Éric Di Meco revient sur son accrochage avec Jean-Pierre Papin en finale de la C1

AFP Contributor/Getty Images
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La finale de la Ligue des Champions en 1993 fut marquée par les retrouvailles entre l'Olympique de Marseille et Jean-Pierre Papin.

Un peu de frustration pour Jean-Pierre Papin, un accrochage mémorable en finale avec Éric Di Meco, les retrouvailles ne se sont pas forcément déroulées comme prévues pour l'attaquant français, qui avait allumé le samedi d'avant, dans l'Equipe magazine, le latéral gauche marseillais.

"Je sais comment lui faire péter les plombs"

Dans un entretien accordé à RMC Sport, le consultant français s'est remémoré son accrochage avec JPP le soir de la finale de la Ligue des Champions en 1993 face à l'AC Milan :

""J'ai un rapport particulier avec Jean-Pierre, parce qu'on a longtemps joué ensemble. Je me rappelle aussi que le samedi d'avant, dans l'Équipe Magazine, il m'avait allumé un peu en disant: 'si je joue, je connais bien Éric, je sais comment lui faire péter les plombs.' C'était un joueur que l'on craignait, parce qu'on la connaît l'histoire du joueur qui va marquer contre son ancienne équipe. Alors, le voir sur le banc, ça nous avait plutôt fait plaisir, et en le voyant entrer sur le terrain ensuite, on s'est dit: 'il ne faut pas que ce soit Jean-Pierre qui nous enlève ce rêve'. Moi, je suis passé dans l'axe en cours de match. Dans un premier temps, je me suis un peu mis au marquage de Van Basten, et puis après, Jean-Pierre vient de mon côté, et ça a été un peu chaud...""

Éric Di Meco

Les événements ont commencé à s'emballer entre les deux hommes à la suite d'un pied un peu haut de Jean-Pierre Papin à destination de Fabien Barthez.

""Est-ce que je l'ai insulté ? Je ne sais plus exactement ce que je lui ai dit. Mais ce n'était sûrement pas gentil. Après, c'était aussi pour essayer de le faire sortir du match. Je sais que Jean-Pierre m'en a voulu pendant un long moment derrière, parce qu'on était bien potes. (...) Mais bon, c'est le jeu. Il y aurait eu mon frère en face, c'était pareil. Il a eu la haine, mais ça se comprend : tu pars au Milan AC pour gagner la Ligue des Champions, et tu la perds contre ton ancien club...""

Éric Di Meco

Heureusement, depuis, les deux hommes se sont rabibochés.