OM - AS Monaco (2-1) : Les 5 leçons à retenir du précieux succès marseillais

Florian Thauvin et Dario Benedetto les artisans de cette belle victoire olympienne.
Florian Thauvin et Dario Benedetto les artisans de cette belle victoire olympienne. / CLEMENT MAHOUDEAU/Getty Images
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Six victoires de suite ! L’OM s’offre une série de classe en s’imposant face à Monaco ce samedi au Stade Vélodrome. Un score serré (2-1), mais un résultat mérité pour les hommes d’André Villas-Boas qui se défont d’un concurrent direct à l’Europe. Les Marseillais mettent la pression sur le haut du classement en revenant à une longueur du PSG. Voici les leçons à tirer de cette victoire phocéenne. 


1. La tactique marseillaise payante

Boubacar s'est montré très précieux sur la récupération et l'utilisation du ballon.
Boubacar s'est montré très précieux sur la récupération et l'utilisation du ballon. / CLEMENT MAHOUDEAU/Getty Images

Le losange nous avait déjà séduit lors de la victoire à Nîmes pour la dernière sortie en Ligue 1, Villas-Boas récidive face à Monaco. Un système qui a permis au milieu de terrain de se retrouver en supériorité numérique face à Tchouameni et Fofana, bien démunis. Le pressing marseillais leur a permis de récupérer des ballons très haut sur le terrain et se montrer dangereux en quelques passes.  

Rongier réalise un match énorme avec des interventions clés. En seconde mi-temps, les Marseillais offriront un tout autre football. Un seul objectif : garder le résultat. Quitte à laisser le ballon aux hommes de Niko Kovac. Enchaînant les matchs tous les trois jours depuis quelques semaines, ce choix s’est avéré payant de la part d’AVB. 

2. La défense de Monaco friable

La Défense monégasque a eu beaucoup de mal à contenir les assauts marseillais.
La Défense monégasque a eu beaucoup de mal à contenir les assauts marseillais. / CLEMENT MAHOUDEAU/Getty Images

Pris à la gorge très vite par l’attaque (efficace) des Marseillais, les deux centraux se sont montrés passifs sur certaines actions phocéennes. Pire, Disasi et Badiashile se sont même rendus coupables de pertes de balles qui auraient pu coûter (encore plus) cher à l’ASM en première mi-temps. Badiashile en fera les frais en sortant à la pause laissant sa place à Maripan. Guère plus satisfaisant.  

Auteur d’une très bonne performance face au PSG (victoire 3-2 lors de la 11e journée de Ligue 1), Caio Henrique a lui aussi eu du mal à trouver des relais et perd même le ballon qui amène le deuxième but olympien. La défense de Monaco a pris l’eau et s’est montrée trop fragile au moment de remonter le ballon. 

3. Un duo Thauvin – Benedetto très efficace

Alors qu’on était en droit de se poser des questions sur l’animation offensive en l’absence de Dimitri Payet, Thauvin et Benedetto se sont montrés très disponibles pour faire remonter le bloc marseillais en première mi-temps. L’Argentin a définitivement retrouvé des couleurs par rapport à son début de saison compliqué. Il enchaîne un troisième match de Ligue 1 de suite en inscrivant un but.  

Auteurs d’une offrande chacun pour l’autre, on peut dire que les deux ont fait preuve d’une efficacité redoutable pour marquer sur les premières occasions du match. Difficile de dissocier ces deux-là.

4. Steve Mandanda en mode Fenomeno

Il Fenomeno porte merveilleusement bien son surnom, et l'a de nouveau prouvé ce soir. Si Thauvin et Benedetto s'attirent naturellement les louanges, l'éternel capitaine du navire a maintenu à flot son équipe.

Auteur de parades de très grandes classes, notamment en première période face à Badiashile (34') et Tchouaméni en main opposé (37'), Steve Mandanda a réalisé un match de titan, à la hauteur du culte qui lui est voué sur la Canebière.

5. Monaco en panne d’inspiration

Seul un penalty évitable des Marseillais a permis aux Monégasque d'espérer.
Seul un penalty évitable des Marseillais a permis aux Monégasque d'espérer. / CLEMENT MAHOUDEAU/Getty Images

Même en deuxième mi-temps et lorsque les Marseillais ont décidé de laisser le contrôle du ballon à leurs adversaires, ces derniers n’ont fait preuve que de très peu de créativité. Seuls certains longs ballons leur ont permis d’amener du danger proche du but de Mandanda.

À l’image de son capitaine, l’ASM s’est montré trop peu dangereux pour inquiéter les hommes de Villas-Boas. Seul un penalty obtenu à la suite d’une faute évitable de Thauvin leur a permis de marquer et d’espérer en fin de match. Décevant de la part d’une équipe qui ne joue qu’une fois par semaine.