OL-OM : Les 5 point à retenir du match nul entre Lyon et Marseille

Maxwell Cornet et l'OL ont buté sur la défense de l'OM avec Hiroki Sakai
Maxwell Cornet et l'OL ont buté sur la défense de l'OM avec Hiroki Sakai / JEAN-PHILIPPE KSIAZEK/Getty Images
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Le choc de cette sixième journée, dont on attendait monts et merveilles, a accouché d'une petite souris. Un match nul (1-1), qui ne fait les affaires de personne en ce début de saison difficile pour les deux équipes. L'OM comptabilise neuf points, Lyon sept.


1. L'OM très efficace

La rencontre a débuté avec une large domination territoriale lyonnaise. Plus entreprenants, les joueurs de Rudi Garcia ont mis une grosse pression sur l'OM pour les empêcher de développer du jeu.

Avec une récupération haute, ils se sont installés dans la moitié de terrain de Marseille et ont enchainé les passes et combinaisons pour déstabiliser le bloc marseillais, asphyxié.

Mais avec aucune occasion réellement dangereuse, l'OL s'est fait punir sur la première occasion adverse. Thauvin sur le côté gauche s'emmène le ballon avec un peu de réussite face à Bard, et trouve Payet à l'entrée de la surface.

Le meneur de jeu ne se fait pas prier, ouvre son pied et glisse le ballon au ras du poteau d'un tir à ras de terre imparable. Un tir cadré, un but pour l'OM.

Lopes est battu et Lyon est mené 1-0. Les Gones reviendront ensuite à égalité grâce à un pénalty converti par Houssem Aouar, avant de cumuler les situations devant le but de Mandanda, sans réussite.

2. Des faits de jeu importants

Stéphanie Frappart à eu du travail lors de cet Olympico, avec un carton rouge délivré, un pénalty accordé, et deux buts refusés.
Stéphanie Frappart à eu du travail lors de cet Olympico, avec un carton rouge délivré, un pénalty accordé, et deux buts refusés. / Xavier Laine/Getty Images

Un match électrique coïncide souvent avec des faits de jeu, plus ou moins important, qui rajoutent une ambiance spéciale à une rencontre. Ce choc n'a pas échappé à la règle.

Trois minutes après son but, Dimitri Payet s'est fait exclure par Stéphanie Frappart, l'arbitre de la rencontre, après une semelle involontaire mais dangereuse sur le tibia de Léo Dubois.

Quelques minutes plus tard, le latéral gauche lyonnais, Bard, pénètre dans la surface et s'écroule dans la surface. L'arbitre siffle pénalty. Sur les ralentis, Alvaro Gonzalez marche sur le pied du jeune international espoir. Aouar égalise.

Lyon marquera deux autres buts. Les deux refusés. Le premier pour une position de hors-jeu de Karl Toko Ekambi, qui a vu sa frappe repoussée par Mandanda et poussée au fond par son partenaire Kadewere.

L'autre pour une faute de Houssem Aouar au duel avec Sakai, sur Mandanda, avec un pied jugé trop haut. Des décisions qui ont fortement influé sur le match et le résultat final.

3. Un 100ème Olympico sans grand rythme

Ce 100ème Olympico de l'histoire n'a pas eu l'occasion de s'enflammer. Pourtant sur le terrain au moment du coup d'envoi, tout était réuni pour un gros rendez-vous.

De la tension, une rivalité, deux équipes souhaitant se relancer, et des joueurs talentueux à l'image d'Aouar, Payet, Thauvin ou Caqueret. Malheureusement, il y a eu trop peu d'étincelles, et le match s'est joué sur un petit rythme.

Côté Marseillais, à partir de l'expulsion, la stratégie était simple, défendre à 10 dans les 30 derniers mètres, et avoir la chance de mener un contre à bien avant la fin des 90 minutes.

Face à eux, même s'il est vrai que pour assister à un grand match, il faut deux équipes, l'OL n'a pas enflammer ce match comme il aurait fallu. Trop peu de prises de risque, des passes latérales, et au final pas énormément d'occasions franches à se mettre sous la dent.

4. Une muraille bleue face à l'attaque lyonnaise

Jordan Amavi à l'image de ses partenaires a tout donné pour tenir le résultat
Jordan Amavi à l'image de ses partenaires a tout donné pour tenir le résultat / JEAN-PHILIPPE KSIAZEK/Getty Images

Les attaquants Lyonnais se sont cassés les dents sur la défense héroïque de l'OM. Pourtant dès les premières minutes, le côté gauche avec Bard, Cornet, et Aouar, mettait en grande difficulté Sakai, beaucoup trop seul.

Mais ils n'ont pas réussi à en profiter d'avantage. Pire, en supériorité numérique, il n'y a eu aucun changement de rythme, et la stratégie de départ n'a pas évolué.

Nous avons alors assisté à une attaque/défense, mais sans réel danger pour Steve Mandanda dans ses cages. Beaucoup, beaucoup, de centres, et de coups de pied arrêtés, souvent bien repoussés par Alvaro Gonzalez ou Caleta Car.

Les statistiques sont d'ailleurs révélatrices pour Lyon : 67 % de possession, 24 tirs pour 3 cadrés, 37 centres, 19 corners. Mais un seul but, sur penalty.

Thiago Mendes sur un bon centre de Memphis Depay, rentré en cours de jeu, a touché le poteau. Trop peu pour accrocher les trois points à domicile à 11 contre 10.

5. Un onze titulaire surprenant côté OL

Les deux équipes étaient dans un même schéma tactique, en 4-3-3. Alors qu'AVB a gardé le même onze, à l'exception de Jordan Amavi, Rudi Garcia a concocté quelques surprises.

Pas de Depay ou de Dembélé sur la pelouse, mais bien Kadewere et Cornet. Des choix qui ne se sont pas avérés payants puisque les deux hommes n'ont que trop peu pesés sur la rencontre.

Les remplaçant de l'OM ont eux aussi été plus à leur avantage avec Radonjic ou Pape Gueye. Avantage André-Villas Boas au niveau tactique. Mais bien un match nul entre les deux équipes.