ASSE - OL : Le TOP 10 des punchlines qui ont fait l'histoire du derby

Les matchs entre Lyon et Saint-Etienne se terminent souvent en bagarre.
Les matchs entre Lyon et Saint-Etienne se terminent souvent en bagarre. / Jean Catuffe/Getty Images
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Ce dimanche soir, se tiendra le 122ème derby de l'Histoire entre l'Olympique Lyonnais et l'AS Saint-Etienne. Un match qui a marqué les époques, avec de la tension, de nombreux rebondissements mais surtout une vraie rivalité.


Quand les médias ont fait du choc PSG-OM le Classico français, l'affrontement entre l'OL et l'ASSE reste le vrai choc sur le plan historique. Voici quelques phrases qui ont alimenté la haine viscérale entre les deux clubs de la région Auvergne-Rhône-Alpes !

1. "Nous jouons la Ligue des Champions, alors que les Stéphanois la joue sur la Playstation" - J.-M. Aulas

Le président de l'Olympique Lyonnais Jean-Michel Aulas.
Le président de l'Olympique Lyonnais Jean-Michel Aulas. / PHILIPPE MERLE/Getty Images

Sacré Jean-Michel Aulas. Alors que l'OL, en plus d'un début de saison raté, venait de s'incliner dans le derby (0-1) en septembre 2010, le président lyonnais provoquait l'adversaire avec une phrase cinglante.

"Nous avons perdu contre Saint-Étienne pour la première fois depuis seize ans. Nous jouons en Ligue des champions alors que les Stéphanois la disputent sur Playstation." L'année suivante, JMA se voyait offrir, en tribune présidentielle, une console de la part des Stéphanois.

2. "Le jour où Lyon sera capable de gagner la C1, elle n'existera plus. Ou ils seront seuls à la jouer" - J. Janot

Jérémie Janot, l'ancien gardien de l'AS Saint-Etienne.
Jérémie Janot, l'ancien gardien de l'AS Saint-Etienne. / AFP/Getty Images

Forcément, la phrase de Jean-Michel Aulas a fait grincer des dents, dans le Forez. Chez les joueurs stéphanois notamment. Avec le gardien Jérémie Janot, qui n'y allait pas de main morte après cette provocation.

"Le jour où Lyon sera capable de gagner la C1, elle n'existera plus. Ou ils seront seuls à la jouer" , réagissait alors le portier des Verts à l'époque. Dix ans après, l'ASSE n'a toujours pas été en C1, et Lyon ne l'a toujours pas gagné malgré une demi-finale cette année.

3. "C'est bien que l'ASSE soit remonté en première division, cela nous fait 6 points d'assurés" - B. Lacombe

Bernard Lacombe, l'ancien conseilleur de J.M. Aulas ne porte pas l'ASSE dans son coeur.
Bernard Lacombe, l'ancien conseilleur de J.M. Aulas ne porte pas l'ASSE dans son coeur. / ROMAIN LAFABREGUE/Getty Images

Le trashtalk à l'état pur ! Après la remontée de l'AS Saint-Etienne en Ligue 1 en 1999, Bernard Lacombe chambrait les Verts avant le derby en soulignant la supériorité des Gones.

"C'est bien que l'ASSE soit remonté en première division, cela nous fait 6 points d'assurés" , se frottait alors les mains l'entraîneur lyonnais. Pour rappel, Lacombe en tant que joueur avait passé neuf ans à l'OL (1969-1978), puis une année à Sainté (1978-1979).

4. "A l'envers comme à l'endroit, le maillot des Verts me donne des boutons" - R. Domenech

Raymond Domenech, aux côtés de sa compagne Estelle Denis, est un vrai Lyonnais.
Raymond Domenech, aux côtés de sa compagne Estelle Denis, est un vrai Lyonnais. / Xavier Laine/Getty Images

Lui était un spécialiste des phrases chocs d'avant-derby. "Anti-stéphanois" assumé, l'ancien sélectionneur de l'équipe de France n'a jamais caché sa haine des Stéphanois. "A l'envers comme à l'endroit, le maillot des Verts me donne des boutons", clamait un jour le Gone.

"Le derby ? Ce n'est pas la peine d'en parler six mois avant. En une semaine, je peux chauffer le stade", avait-il également déclaré avant un choc de Ligue 1.

5. "Ruffier est une Ferrari, Vercoutre une C1" - R. Romeyer

Roland Romeyer, l'un des deux présidents de l'AS Saint-Etienne.
Roland Romeyer, l'un des deux présidents de l'AS Saint-Etienne. / ROMAIN LAFABREGUE/Getty Images

Sur le plateau de RMC, la co-président de l'AS Saint-Etienne Roland Romeyer avait tenté une comparaison osée entre son gardien Stéphane Ruffier, et celui de l'Olympique Lyonnais Rémy Vercoutre.

"Ruffier est une Ferrari, Vercoutre une C1", assurait le dirigeant stéphanois, alors que Ruffier entrait dans sa meilleure période. On sait maintenant d'où Karim Benzema tient la référence de la F1 et du karting !

6. "L'OL rêvait de Drogba ou Eto'o. Au final, c'est Piquionne qui signe, il a 30 ans" - B. Caïazzo

Bernard Caïazzo, l'autre président stéphanois.
Bernard Caïazzo, l'autre président stéphanois. / FRANCK FIFE/Getty Images

Romeyer l'a bien montré, les Stéphanois aussi savaient se moquer du rival. Par le passé, l'autre président des Verts Bernard Caïazzo n'avait par exemple pas hésité à se moquer du mercato lyonnais en 2008.

"L'OL rêvait de faire venir Drogba ou Eto'o. Au final, c'est Piquionne qui signe, et il a 30 ans", s'est régalé Caïazzo, après la signature de Piquionne en provenance de Monaco.

7. "Tolisso, sa meuf, elle lui mettait des baffes au lycée" - P.Y. Polomat

Pierre-Yves Polomat, l'ancien latéral stéphanois a participé à des derbys très chauds contre l'OL.
Pierre-Yves Polomat, l'ancien latéral stéphanois a participé à des derbys très chauds contre l'OL. / BORIS HORVAT/Getty Images

Un classique du derby ! Après la large victoire des Gones (3-0) sur un triplé de Lacazette, une altercation éclatait à la fin du match, notamment entre le latéral stéphanois Pierre-Yves Tolomat et le milieu lyonnais Corentin Tolisso. "Tolisso, sa meuf, elle lui mettait des baffes au lycée" , déclarait notamment le joueur des Verts.

En 2017, Tolisso lui avait répondu pour Onze Mondial. "Je n'ai même pas envie de parler de cette personne. Ce n'est jamais arrivé. Je ne le connaissais pas, il ne me connaissait pas. (...) Il a vu la caméra, donc il a voulu faire un buzz et il savait que ça allait le faire", lâchait le champion du monde.

8. "En matière de football, Lyon sera toujours la banlieue de Saint-Etienne" - R. Rocher

Le défunt Roger Rocher, mythique dirigeant du grand Saint-Etienne.
Le défunt Roger Rocher, mythique dirigeant du grand Saint-Etienne. / STAFF/Getty Images

Une phrase de Roger Rocher. Le regretté dirigeant des Verts (entre 1961 et 1982) ne portait pas l'OL dans son coeur et il ne le cachait pas franchement. Dans une époque où les Verts représentaient une place très forte du football français, l'homme fort ligérien avait taillé en pièces l'OL.

"En matière de football, Lyon sera toujours la banlieue de Saint-Etienne". Une phrase forte du resté mythique dirigeant, même si le rapport de force s'est, depuis, quelque peu inversé.

9. "Emmenez-moi à Geoffroy Guichard, emmenez-moi au pays des bâtards" - Les joueurs de l'OL

L'Olympique Lyonnais avait présenté son trophée en Coupe de France depuis le balcon de l'hôtel de ville à Lyon.
L'Olympique Lyonnais avait présenté son trophée en Coupe de France depuis le balcon de l'hôtel de ville à Lyon. / AFP/Getty Images

"Emmenez-moi à Geoffroy-Guichard, emmenez-moi au pays des bâtards. Il me semble que la misère serait de supporter les Verts." En reprenant l'air du mythique Charles Aznavour, les Lyonnais Jimmy Briand, Cris, Lacazette, Umtiti, Grenier et Gonalons allaient provoquer un tollé en mai 2012.

Après leur victoire en Coupe de France contre Quevilly (1-0), les Gones célébraient leur trophée avec leurs fans depuis le balcon de l'hôtel de ville de Lyon. Tout en se payant leur rival...

10. "Un jour ou l’autre, Lemoine, faudrait qu’il prenne vraiment" - J. Berthod

L'ancien défenseur lyonnais Jérémy Berthod.
L'ancien défenseur lyonnais Jérémy Berthod. / MARTIN BUREAU/Getty Images

Une phrase exceptionnelle ! Alors que l'ASSE s'était adjugée le 114e derby contre l'OL (2-0) en février 2017, les Lyonnais avaient fini sur les nerfs, avec notamment deux expulsions, dont celle de Corentin Tolisso après un véritable attentat sur Fabien Lemoine.

Sur cette action, l'ancien Lyonnais Jérémy Berthod avait d'ailleurs tenu des propos lunaires sur le blessé stéphanois. "Lemoine, il est rentré pour provoquer. Je ne comprends pas. Il a eu de gros soucis physiques sur un terrain, je ne comprends pas qu’il puisse être comme ça maintenant", s'enflammait le commentateur d'OL TV...

Avant d'ajouter. "Il faudrait qu’il prenne vraiment. (...). Ouais, c’est violent (le tacle de Tolisso, ndlr). Mais à un moment donné, c’est bon. Au moins, il tombe pour quelque chose."