OL - AC Ajaccio (5-1) : Les 5 leçons à retenir de la fessée infligée par les Gones

Apathiques, les Ajacciens n'ont pas fait illusion face à l'Olympique Lyonnais.
Apathiques, les Ajacciens n'ont pas fait illusion face à l'Olympique Lyonnais. / JEFF PACHOUD/Getty Images
facebooktwitterreddit

L'Olympique Lyonnais s'est qualifié pour les 16es de finale de la Coupe de France, en battant l'AC Ajaccio très largement (5-1). Il n'y a pas eu photo entre les deux équipes, dès le coup d'envoi de la rencontre. Les Gones ont fait le plein de confiance et seront donc au rendez-vous du prochain tour.


1. L'OL s'est fait plaisir du début à la fin

Une rencontre extrêmement facile pour Lyon au Groupama Stadium.
Une rencontre extrêmement facile pour Lyon au Groupama Stadium. / JEFF PACHOUD/Getty Images

Au bout de 40 secondes de jeu, l'Olympique Lyonnais s'était déjà créé deux occasions franches. Cela a donné le ton du match. Les Rhodaniens ont dispersé façon puzzle les Corses. Le score final est lourd (5-0). Et il n'a presque pas évolué entre la mi-temps (4-0) et la fin de match.

Rudi Garcia avait pourtant aligné une équipe A' avec du Belrami, Bard, Caqueret, Slimani notamment. Mais qu'importe le rôle habituel ou l'état physique des joueurs alignés, tout le monde a pu se faire plaisir côté lyonnais.

Statistique anecdotique, mais certainement satisfaisante pour un groupe dans une logique collective : 5 buts, 5 buteurs différents ce mardi soir.

2. Caqueret était partout

Si tout les Lyonnais ont été bons, quelques-uns se sont plus particulièrement illustrés, et c'est le cas de Maxence Caqueret.

Le jeune Gone a littéralement régné à lui seul sur l'entrejeu au cours de la rencontre. Aucun ballon n'est allé plus proche de la surface lyonnaise que lui, dès qu'il était en position de le récupérer.

Offensivement, il a, par ailleurs, su être le premier relanceur idéal, tantôt pour transmettre à la ligne offensive, tantôt pour donner les clés à Bruno Guimaraes à côté. Un carton plein, tout simplement.

3. Il n'y avait pas grand chose en face, comme on dit...

Les Ajacciens sont littéralement passés au second plan ce mardi soir, tant l'OL s'est baladé.
Les Ajacciens sont littéralement passés au second plan ce mardi soir, tant l'OL s'est baladé. / JEFF PACHOUD/Getty Images

Ok, il pleuvait averse ce mardi soir dans le Rhône. Mais voir la défense ajaccienne prendre l'eau à ce point face à Lyon... Et ce n'est pas simplement l'arrière-garde des Corses qui a coulé, c'est bien l'ensemble de l'équipe qui s'est liquéfiée face à chacune des offensives adverses.

Le manque d'agressivité était criant sur les premiers et quatrièmes buts. Depay et Cherki ont en effet eu le temps de contrôler dans la surface de l'ACA, puis de prendre encore un certain temps pour ajuster Leroy. Rayan Cherki avait, par ailleurs, eu le temps de remonter 40 mètres balle au pied sans rencontrer le moindre vis-à-vis.

Alors, les deux équipes présentent un certain écart de niveau et d'ambitions. Mais monter depuis la Corse, un soir de semaine, sous couvre-feu, pour prendre une telle raclée sans montrer la moindre révolte, c'est assez incompréhensible.

4. Slimani s'est fait particulièrement plaisir

Pour sa première titularisation sous le maillot des Gones, l'Algérien s'est fait plaisir. Il a balayé tout le front de l'attaque pour manger les immenses espaces offerts par les Ajacciens. À chaque fois que Depay et Cherki l'ont cherché, ils l'ont trouvé et fait fructifier leurs échanges.

Et puis il a été décisif, avec un but et deux passes décisives. Abonné aux bouts de rencontres depuis son arrivée dans le Rhône, Slimani marque donc de précieux points ce soir. De quoi prendre un poste de titulaire ? C'est évidemment bien trop tôt. Mais l'opportunité a été saisi ce mardi soir.

5. Rudi Garcia est sur les côtes de Diomandé

Sinaly ne peut pas prétendre, en plus, ne pas entendre son coach à cause du public...
Sinaly ne peut pas prétendre, en plus, ne pas entendre son coach à cause du public... / Eurasia Sport Images/Getty Images

Les retransmissions télévisées sans faux bruit de supporters, on préfère ou on préfère pas, mais cela a quand même un sacré avantage : on entend distinctement les joueurs et coachs.

En Espagne, cela permet de découvrir le "vrai visage" d'Ousmane Dembélé. Au Groupama Stadium, c'est la voix de Rudi Garcia qui résonne notamment parfaitement. On a ainsi pu comprendre que Sinaly Diomandé était souvent visé.

Le coach de l'OL n'a cessé de conseiller, replacer, diriger même parfois son jeune défenseur central. "Démarque-toi", "va-fixer", "oui Sina"... Des consignes classiques, certes, mais particulièrement nombreuses et directives.

Notamment en première période, puisque Diomandé était côté banc de touche. Il faut dire qu'un talisman pareil (Diomandé n'ayant toujours pas perdu le moindre match avec Lyon au bout de 20 apparitions), faut en prendre soin.