Manchester City - OM (3-0) : Les 5 leçons à retenir de la fin d'aventure européenne des Phocéens

L'OM n'a pu résister face à Manchester City malgré du mieux dans le jeu
L'OM n'a pu résister face à Manchester City malgré du mieux dans le jeu / Laurence Griffiths/Getty Images
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L'Olympique de Marseille se déplaçait sur le terrain de Manchester City pour cette dernière journée de Ligue des Champions. Un match où il fallait éviter la défaite pour espérer se qualifier en Europa League. Malheureusement, les Olympiens se sont inclinés (3-0) malgré un fond de jeu plus intéressant qu'au match aller.


1. L'OM n'ira pas en Europa League

Sterling a poussé Alvaro Gonzalez a marqué contre son camp le troisième but
Sterling a poussé Alvaro Gonzalez a marqué contre son camp le troisième but / PAUL ELLIS/Getty Images

On l'espérait secrètement. Après une victoire chanceuse contre l'Olympiakos, peut-être que les dieux étaient encore avec l'OM ce soir sur le terrain de Manchester City. La première mi-temps a d'ailleurs confirmé cette hypothèse.

Les Marseillais ont été dominés mais n'ont pas été ridicules, bien au contraire. Surtout qu'au même moment le FC Porto menait face aux Grecs dans l'autre rencontre. À la mi-temps, Dimitri Payet et sa bande étaient qualifiés en Europa League.

Mais trois buts et 45 minutes plus tard, ç'en est bien fini de l'Europe pour les Phocéens. Logique après cinq défaites en six matches et seulement deux buts marqués. Retour au basique avec la Ligue 1.

2. La défense à 4 c'est bien mieux !

Lors du match aller, André Villas-Boas avait avoué une certaine crainte d'affronter les Citizens en choisissant une défense à 5. Un choix qui n'avait pas payé avec une défaite (3-0) logique.

Cette fois-ci, le technicien portugais a souhaité jouer le jeu à fond et a laissé un dispositif plus classique avec un 4-3-3. Et la différence est criante. Certes, Manchester City a maitrisé les débats, dominé la rencontre et gagné facilement mais au moins on a vu les Marseillais dans la surface adverse.

Quelques occasions et situations, même un but refusé pour un hors jeu. Ce n'est pas assez pour l'emporter mais tout de même. L'OM a été joueur, n'a pas fait que défendre, c'est tout ce que demande les supporters.

3. Les jeunes recrues ont gagné des points à l'OM

Pape Gueye a été flamboyant. Le Yaya Touré de l'OM. Au milieu de terrain, il a été omniprésent. Dans la récupération très physique, et par la suite n'hésitant pas à se projeter vers l'avant quand il en a l'occasion.

Sa bonne conservation de balle lui permet d'avoir le contrôle du ballon et face à un pressing non stop des Anglais, c'était une belle plus-value. Il mérite plus de temps de jeu qu'il n'en a actuellement.

Autre jeune titularisé, Leonardo Balerdi. L'Argentin lui aussi a tenu sa place aux côtés d'Alvaro Gonzalez. Avec beaucoup de sang froid il a réussi plusieurs fois à se sortir de situations dangereuses. Attention quand même aux relances parfois imprécises.

4. Florian Thauvin éteint par Nathan Aké

Nathan Aké n'a pas lâché Florian Thauvin
Nathan Aké n'a pas lâché Florian Thauvin / Laurence Griffiths/Getty Images

L'attaquant de l'OM a encore eu beaucoup de difficultés dans cette rencontre de LDC. Il n'aura pas assez pesé dans cette campagne, ni pendant ce match. Face à lui, il avait pourtant un défenseur central de formation.

Mais pourtant, c'est bien Nathan Aké qui a remporté la majorité des duels entre les deux hommes. Jamais pris dans son dos, il a bien quadrillé les déplacements de Thauvin pour l'empêcher de se montrer décisif.

Et en plus, il s'est permis d'aller placer une tête sur corner entraînant le deuxième but de City par l'intermédiaire de Sergio Agüero. Pays-Bas 1, France 0.

5. Un Manchester City remanié mais supérieur

Agüero a marqué le deuxième but d'un pointu
Agüero a marqué le deuxième but d'un pointu / PAUL ELLIS/Getty Images

Pas de Kevin de Bruyne, de Sergio Agüero, de Raheem Sterling ou de Gabriel Jesus au coup d'envoi ? Pas grave, Pep Guardiola peut se le permettre quand vous avez la possibilité d'aligner malgré tout Bernardo Silva, Phil Foden, Riyad Mahrez ou Ferran Torres.

Sur le papier, l'équipe était certes légèrement remaniée mais avait tout de même fière allure. Cela a d'ailleurs largement suffit pour vaincre l'OM. Même si, dès la reprise de la seconde période, Sterling est rentré en jeu, avant qu'Agüero ne fasse de même alors qu'il n'y avait qu'un but d'avance.

Et l'Argentin s'est montré décisif. Au contraire de Dario Benedetto rentré lui à la 76ème, mais n'ayant pas eu assez de temps pour se montrer à son avantage. La même nationalité mais pas forcément le même talent non plus. Une richesse de l'effectif de City que n'a malheureusement pas AVB.