Manchester City - Manchester United (0-2) : Les 5 leçons à retenir de la défaite des Citizens

Fin de série pour City, piégé par un United incroyable de réalisme.
Fin de série pour City, piégé par un United incroyable de réalisme. / Pool/Getty Images
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Manchester United a bel et bien fait tomber Manchester City ce dimanche, dans le cadre la 28e journée de Premier League. Les Citizens voient donc leur incroyable série de 21 succès s'arrêter lors de ce derby, notamment parce que les Red Devils ont été cliniques.


1. Ole Gunnar Solskjaer est au-dessus de Pep Guardiola

Pep Guardiola, Ole Gunnar Solskjaer
Trois succès lors des quatre derniers affrontements en PL pour OGS face à Pep ! / Pool/Getty Images

Manchester United avait une belle tête de tombeur, à faire chuter Manchester City. Et c'est chose faite, ce dimanche. OGS s'est offert le scalp de Pep une nouvelle fois, après l'avoir battu à trois reprises, déjà, la saison dernière.

Le technicien danois semble donc avoir trouvé la formule pour vaincre son homologue espagnol. Au grand dam des Citizens bien sûr, qui étaient en quête du record absolu de victoires consécutives dans le Big Five européen (23, Bayern Münich). Du coup, c'est raté.

2. Des Red Devils écoeurant de réalisme

Luke Shaw
Chelsea v Manchester United - Premier League / Clive Rose/Getty Images

Quatre occasions franches, dont une au tout début de chaque mi-temps, toutes les deux transformées en but. Manchester United a fait preuve d'un réalisme clinique pour l'emporter sur la pelouse de l'Etihad. Gabriel Jesus a tout d'abord concédé un pénalty, après 30 secondes de jeu, transformé par Bruno Fernandes.

Et Luke Shaw s'est offert un raid solitaire (49e), qu'il a conclu d'une précise frappe croisée après un relais avec Marcus Rashford. Anthony Martial a eu deux belles situations, en première et seconde période, mais il ne les a pas mises au fond. Et puis c'est tout. Pas de surplus. Juste des buts et les trois points. Merci bonsoir.

3. Des Citizens en cruel manque de réalisme

United et City étaient à l'opposé ce dimanche. Les Rouges ont présenté un bloc bas, joué en contre, et voulaient transformé leur peu nombreuses occasions, ce qui a été fait. Les Bleus voulaient la possession, perçé le bloc en face avec patience, et s'offrir un festival. Chose manquée.

Pourtant, les Citizens se sont créés de nombreuses situations. Jesus a manqué un centre de Mahrez de peu (46e). Rodri a trouvé la barre. 22 tirs à 8, au final, en faveur des hommes de Guardiola. Mais seulement 6 cadrés, pour aucun but.

4. Les symptomatiques errances de Joao Cancelo

Joao Cancelo
Cette fois la polyvalence de Cancelo ne fut pas des plus utiles Premier League / Robbie Jay Barratt - AMA/Getty Images

Si les Red Devils n'ont pas forcé offensivement pour se créer des occasions, c'est aussi parce que Manchester City n'était pas dans son assiette. Notamment les défenseurs. Notamment Joao Cancelo.

Le latéral portugais a lâché une relance dans l'axe depuis sa surface en début de match, qui a bien failli coûter très rapidement le 2-0. Puis il a probablement fait le cadrage le plus nul de la saison en Premier League, sur le but de Shaw. Il s'est fait avoir par un contrôle poitrine du défenseur anglais, après une relance à la main d'Henderson.

Constamment en retard, Zinchenko et Stones l'ont été aussi. Ruben Dias était un peu plus hargneux, mais le mal a trop facilement été fait.

5. Un bon résultat pour United, pas si grave pour City

Luke Shaw, Bruno Fernandes, Marcus Rashford
Manchester United mérite plus que jamais sa deuxième place en Premier League. / Pool/Getty Images

Bon, en vrai, cette défaite pour City n'est pas si grave. Certes, cela fait un peu chier de perdre après 21 succès de rang, si proche du record absolu. Mais au classement, ils conservent 11 points d'avance sur leur adversaire du jour, deuxième de Premier League. Le titre reste quasiment en poche.

United, en revanche, réalise un bon coup. Ce sont trois points pas forcément prévus à la base qui sont glanés ici. Les Red Devils restent donc deuxièmes ce dimanche, un point devant Leicester. Et ils ont toujours un petit matelas sur le reste des poursuivants, qui ont des matchs en moins.