Ligue des Champions : Les 6 raisons de croire au sacre de l'Atlético de Madrid

La joie des Colchoneros après la victoire sur Liverpool.
La joie des Colchoneros après la victoire sur Liverpool. / DeFodi Images/Getty Images
facebooktwitterreddit

L'Atlético de Madrid se frotte au RB Leipzig, ce jeudi soir, en quarts de finale de la Ligue des Champions. Diego Simeone entend bien rester à Lisbonne jusqu'au 23 août.


Finaliste de la Ligue des Champions lors de la saison 2013-2014, c'est lors de cette dernière édition que les Colchoneros ont commencé à être réguliers dans la plus prestigieuse des compétitions européennes.

Face au RB Leipzig, Diego Simeone devra se passer des services d'Angel Correa et de Sime Vrsaljko, tous deux testés positifs au coronavirus samedi dernier. Malgré ces deux absences notables, l'effectif reste largement compétitif et tous les feux sont au vert pour que l'Atlético de Madrid réalise un premier exploit dans ce tournoi.

6. Une expérience européenne récente

Fernando Torres soulevant l'Europa League en 2018 face à l'OM
Fernando Torres soulevant l'Europa League en 2018 face à l'OM / Ian MacNicol/Getty Images

En une décennie, l'Atlético de Madrid s'est offert le scalp de l'Europa League à trois reprises en 2010, 2012 et 2018.

Régulièrement présents en phase éliminatoire de la Ligue des Champions, les hommes de Diego Simeone sont redoutés par l'ensemble du Vieux Continent, après des prestations redoutables sur la scène européenne.

Décrite comme une équipe difficile à bousculer, Diego Simeone a façonné sa formation à l'image de sa philosophie de jeu : la rigueur défensive.

Très solide derrière, l'Atlético de Madrid est une valeur sûre en Ligue des Champions, après avoir atteint à cinq reprises le stade des quarts de finale depuis la saison 2013-2014.

5. Un tableau ouvert

Diego Simeone peut se satisfaire de ce tirage
Diego Simeone peut se satisfaire de ce tirage / Quality Sport Images/Getty Images

Présent dans le même tableau que l'Atalanta, le Paris Saint-Germain et bien évidemment le RB Leipzig, les Colchoneros ont évité le groupe de la mort.

FC Barcelone, Bayern Munich, Manchester City ou encore Olympique Lyonnais, cette seconde partie est particulièrement relevée, où une demi-finale entre les Bavarois et les Citizens est plébiscitée par les fans sur les réseaux sociaux.

Et au vu de l'armada offensive de ces deux équipes susmentionnées, les coéquipiers de Diego Costa peuvent s'estimer heureux de ne pas en faire partie.

4. Au doux souvenir de Liverpool

Les Colchoneros exultent après leur victoire sur Liverpool.
Les Colchoneros exultent après leur victoire sur Liverpool. / DeFodi Images/Getty Images

Lorsqu'on élimine le tenant du titre, on ne peut que viser le graal final. Auteur d'une prestation mémorable face à Liverpool en mars dernier (victoire 3-2 à Anfield), les Colchoneros ont changé de dimension depuis ce match fondateur.

Légèrement en perdition avant ce huitième de finale, les hommes de Simeone sont revenus en puissance après l'interruption liée à la pandémie. Forts de 11 matchs sans défaite dont sept victoires depuis le restart, le PSG peut déjà commencer à trembler.

3. La statistique porte-bonheur

Diego Costa croit au destin
Diego Costa croit au destin / Quality Sport Images/Getty Images

Bayer Leverkusen (2014-2015/2016-2017), Bayern Munich (2015-2016), ces deux équipes ont un point en commun : elles ont été terrassées par la formation madrilène.

C'est simple, l'Atlético de Madrid s'est toujours qualifié face à un club allemand lors d'une phase à élimination directe. Réussite.

2. La cinquième meilleure défense d'Europe

Felipe sous les couleurs des Colchoneros
Felipe sous les couleurs des Colchoneros / Denis Doyle/Getty Images

Des cinq grands championnats européens, l'Atlético de Madrid présente le cinquième meilleur bilan défensif, tout en sachant que trois clubs français figurent devant (PSG, Rennes et Reims).

En Espagne, seul le Real Madrid a fait légèrement mieux en concédant 25 buts en 38 journées, soit deux buts de moins que son homologue madrilène (27 unités).

Cette exemplarité défensive sera notamment nécessaire face au RB Leipzig, une équipe réputée pour son jeu résolument offensif.

1. Un format inédit

Le stade de Benfica, antre de la finale de la Ligue des Champions
Le stade de Benfica, antre de la finale de la Ligue des Champions / FRANCK FIFE/Getty Images

Si ce format inédit, proposé par l'UEFA en raison de la pandémie du coronavirus, va évidement bénéficier à l'ensemble des clubs encore engagés à ce stade de la compétition, cette formule à match unique est une véritable bénédiction.

Intensité, terrain neutre, absence de supporters : tous les ingrédients sont réunis pour se libérer d'une certaine pression. Désormais, les 90 minutes qui séparent le coup d'envoi du coup de sifflet final sont la seule référence à avoir en tête. Et on peut compter sur les guerriers de Diego Simeone pour se sublimer jusqu'au sacre final.