Ligue 1 : Les 23 bilans à tirer pour les clubs français à la mi-saison

où en sont les clubs français à la 19e journée
où en sont les clubs français à la 19e journée /
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Nous sommes à la mi-saison en Ligue 1. La 19ème journée du championnat de France s'est tenue ce week-end avec quelques rebondissements et des confirmations. Alors, il est tant de dresser quelques bilans sur les 20 écuries de la première division française. Dans le haut comme le bas du classement, on peut tirer quelques enseignements de cette phase aller.

23. Angers presque en L2...

Paul Bernardoni
Paul Bernardoni et Angers savent que ce sera dur. / Jean Catuffe/GettyImages

Le SCO Angers a déjà un bon pied en Ligue 2. Avec quatre descentes, cela semble d’ores-et-déjà compliqué de viser une 16ème place en fin de saison. Pourtant, les joueurs de talent ne manquent pas avec Azzedine Ounahi, Sofiane Boufal ou Paul Bernardoni notamment.

La sauce n’a pas prise et certains cadres démontrent de grosses limites. Les prochaines rencontres s’annoncent décisives face à des concurrents directs au maintien. Espérons que les écarts défensifs seront réglés. 

22. Auxerre ne répond plus

Christophe Pélissier
Christophe Pélissier n'y arrive pas. / Tim Clayton - Corbis/GettyImages

L'AJ Auxerre est au bord du gouffre. L'arrivée de Christophe Pélissier n'a pas modifié la dynamique actuelle et semble même l'avoir empiré. L'AJA en est à 5 revers de suite et n'a plus d'idées dans tous les secteurs. C'est la co-pire défense de Ligue 1 et la pire attaque.

Auxerre n'est qu'à deux points de sortir de la zone rouge mais devra compenser ses énormes lacunes à pratiquement tous les niveaux depuis deux semaines.

21. Ajaccio sort de l'impasse

Youcef Belaili
Ajaccio avance enfin. / SEBASTIEN SALOM-GOMIS/GettyImages

L'AC Ajaccio était bon dernier de Ligue 1 il y a peu mais est sorti de l'eau. L'arrivée de Youcef Belaïli et l'émancipation de plusieurs cadres ont offert une sacrée remontée de l'écurie corse.

Ils sont 18èmes à seulement trois points de pouvoir se maintenir. Malgré tout, attention aux chutes d'attention surtout dans un secteur défensif maladroit. L'humiliation subie contre Monaco lors de la 19ème journée en est un exemple parlant (7-1).

20. Brest loin du compte

Eric Roy
Eric Roy est le nouvel entraîneur. / FRED TANNEAU/GettyImages

Le Stade Brestois n'y arrivait plus et a engagé un certain Eric Roy pour relancer la machine. Son arrivée a transformé une équipe maladroite en une écurie brouillonne mais prête à se battre.

Le gap technique pose soucis au SB29 très peu en vue dans la construction du jeu. La majorité des buts inscrits ne provient pas de belles séquences de jeu.

19. Strasbourg : un avenir plus clair sans Stéphan ?

Habib Diallo
Le RC Strasbourg va mieux sans Habib Diallo. / Chris Brunskill/Fantasista/GettyImages

Le RC Strasbourg a dû écarter Julien Stéphan dont le discours ne passait plus trop. Depuis son licenciement, le ciel s'éclaircit en Alsace avec un nul et une victoire contre l'OL engendrés.

Désormais, le RCSA sait qu'il a une attaque performante avec des profils comme Habib Diallo ou Kevin Gameiro. Jean-Ricner Bellegarde gère bien le milieu de terrain. Derrière, en revanche, on sent que c'est encore fragile.

18. Montpellier : Les supporters fracassent Nicollin

Laurent Nicollin
Laurent Nicollin est critiqué. / SYLVAIN THOMAS/GettyImages

Le Montpellier HSC a depuis longtemps une Téji Savanier-dépendance. Il faut souvent des exploits du milieu offensif héraultais pour débloquer des situations. 

Or, il en fait beaucoup moins cette saison. Elye Wahi et Stephy Mavididi tentent de sonner la révolte de temps en temps sans succès. Le MHSC est en grand danger et pourrait payer des prestations inabouties intervenant très régulièrement. Les supporters commencent à s'en prendre à Laurent Nicollin, lui reprochant ses derniers mercatos peu ambitieux.

17. Une lutte pour le maintien intense

Azzedine Ounahi
Azzedine Ounahi et le SCO Angers peuvent encore y croire. / BSR Agency/GettyImages

Avec quatre descentes, on sait que beaucoup de clubs seront déçus en fin de saison. A titre de statistiques, Lyon, actuel neuvième, n'est qu'à dix longueurs de la zone rouge. Hormis Angers, personne n'est écarté et tous peuvent encore espérer se maintenir. Il y aura jusqu'à la fin des duels terribles pour rester dans l'Elite. La fin de la saison sera hâletante.

16. Troyes, le City Group reprend la main

Rony Lopes
Troyes n'ay arrive pas. / Eurasia Sport Images/GettyImages

Cette saison, l'ESTAC Troyes a eu toutes les cartes en mains pour rester dans l'Elite. Le City Group a offert les moyens et les joueurs à ce club pour pouvoir disputer le milieu de tableau. La défense en reste impactée mais devant cela va mieux.

L'attaque a été particulièrement renforcée et forcément les résultats viennent plus vite. 30 buts en 19 matchs pour un 14ème de Ligue 1, c'est positif.

15. Nantes va mieux sans Europe

Antoine Kombouaré
Antoine Kombouaré semble relancer la machine. / Xavier Laine/GettyImages

Le FC Nantes a remonté nettement au classement. La fin de la phase de poules de Ligue Europa a permis aux Canaris de raffraichir les têtes et l'esprit. Depuis, on ne recense que des bons résultats.

C'est simple le FCN n'a plus perdu depuis et a même fait trébucher l'OL (0-0). Le bilan est assez neutre pour le système défensif d'Antoine Kombouaré : peu de grosses victoires mais pas de lourdes défaites non plus. Pour jouer plus haut, il faudra prendre plus de risques.

14. Toulouse en zone de flottaison

Branco Van den Boomen
Toulouse est sur courant alternatif. / ARNAUD FINISTRE/GettyImages

Le Toulouse FC est dans ses objectifs : se maintenir assez aisément. C'est l'équipe irrégulièrement par nature : elle a pris la sauce contre l'OM (6-1) et l'a infligé à Auxerre ensuite (0-5).

Le travail effectué en amont par la direction porte ses fruits pour une écurie particulièrement tournée vers l'offensive. Désormais, il en faudra encore plus assurer le maintien à coup sûr.

13. Reims : Still, pari gagnant

William Still
William Still cartonne depuis sa nomination. / PASCAL POCHARD-CASABIANCA/GettyImages

William Still a été nommé à la tête du Stade de Reims. Quel choix exceptionnel pour le club ! Depuis, le SDR n'a pas perdu le moindre match et est une des écuries les plus en forme du championnat.

Reims a vu son système défensif être beaucoup plus stable dans les couloirs. La doublette offensive ne rate pas grand chose, tout de suite les résultats s'améliorent.

12. Digard peut-il relancer un triste Nice ?

Didier Digard
Didier Digard peut-il relancer la machine ? / VALERY HACHE/GettyImages

Depuis la nomination de Didier Digard, l'OGC Nice démontre un peu plus de cohérence. Tout d'abord, les Aiglons ont infligé une raclée à Montpellier (6-1), avant de tenir le nul à l'extérieur (0-0).

Auparavant, on voyait des joueurs perdus sous Lucien Favre et incapables de tenir un score. La gestion de la profondeur était désastreuse et malgré des gros noms en attaque, on ne dénoté qu'un peu plus d'un but par match.

11. Le problème est profond à l'OL

Laurent Blanc
Laurent Blanc n'a pas réglé le problème. / Eurasia Sport Images/GettyImages

L’Olympique Lyonnais pensait régler ses problèmes en changeant d’entraîneur et en engageant Laurent Blanc. Or, cette décision n’a rien apporté de concret.

L’OL a désormais 17 points de retard sur l’OM, actuel troisième. L’écart dans le jeu est énorme par rapport aux cadors. Lyon a des problèmes financiers, logistiques et sportifs. Le mal est profond et il sera encore compliqué d’aller en Europe la saison prochaine.

10. Clermont, les miracles de Gastien

Pascal Gastien
Pascal Gastien fait des miracles. / SEBASTIEN SALOM-GOMIS/GettyImages

Le Clermont Foot avait présenté un visage étonnant au tout début de cet exercice 2022-2023. Pourtant, Pascal Gastien a su rehausser ses exigences surtout en matière offensive. Nous ne sommes plus sur un système purement défensif sans liant en attaque.

Désormais, le CF93 est capable de tenir tête à des cadors comme Rennes et poser des problèmes au milieu de terrain. Cette neuvième place à la trêve est inespérée.

9. Le FC Lorient, plus dur sera la chute ?

Enzo Le Fée
Enzo Le Fée est la star de l'équipe. / Eurasia Sport Images/GettyImages

Le FC Lorient était un moment sur le podium... Les Merlus avaient vaincu quelques beaux noms sur la phase aller avant de rentrer dans le rang. Le FCL était plus attendu, plus craint et plus étudié.

Depuis neuf matchs, Lorient est en chute libre mis en échec ou battu par tous les cadors. La marche semble haute pour viser le top 6 mais le bilan est très positif sur la phase aller. On sent que sans un rendement très élevé d'Enzo Le Fée ou Terem Moffi, cette équipe devient un peu plus quelconque.

8. Le LOSC presque un cador

Mohamed Bayo
Mohamed Bayo et le LOSC sont proches du top 5. / DENIS CHARLET/GettyImages

Le LOSC a presque tout d’un concurrent à la Ligue des champions. Le front offensif reprend des couleurs depuis que Mohamed Bayo a repris son rôle en attaque .On voit aussi des joueurs comme Rémy Cabella être proactifs chaque semaine.

Pour autant, Lille a montré quelques largesses défensives et manquent aussi de réalisme dans certaines rencontres-clés. Avec plus de constance, les hommes de Paulo Fonseca joueraient le trône.

7. Rennes sans Terrier peut-il tenir ?

Martin Terrier
Martin Terrier est blessé jusqu'à la fin de la saison. / DAMIEN MEYER/GettyImages

Le Stade Rennais pourra-t-il gérer cette grave blessure ? Le SRFC comptait sur Martin Terrier pour diriger l’attaque en manque d’expérience vers les sommets de la Ligue 1.

On a vu Rennes galérer et enchaîner des revers en début d’année avant d’arracher une incroyable bicolore contre le PSG (1-0). Il faudra reproduire ce type d’exploit pour espérer tenir la cadence imposée par le trio de tête.

6. Clement à Monaco, sur la pente raide

Philippe Clement
Philippe Clement pourrait rapidement sauter. / Jonathan Moscrop/GettyImages

L’AS Monaco est sur un fil. Le dernier succès exceptionnel contre l’AC Ajaccio n’a pas fait oublier les récents déboires (7-1). L’OM a vaincu le Rocher à domicile récemment et le début de saison a démontré que les choix de Philippe Clement portaient à confusion.

Monaco a un problème dans son axe central et la vente de Benoît Badiashile n’a rien arrangé. Devant en revanche, on ressent du mieux surtout par l’intermédiaire de Wissam Ben Yedder ou Breel Embolo. Les supporters grondent souvent sur les choix du coach monégasque.

5. Un écart énorme entre le top 3 et le reste

Les joueurs du Lens.
Le RC Lens n'a perdu qu'une fois. / FRANCOIS LO PRESTI/GettyImages

L'Olympique de Marseille, le RC Lens ou le Paris Saint-Germain tiennent un rythme exceptionnel. Ces équipes n'ont pratiquement pas lâché de points durant la phase aller. A elles trois, elles accumulent seulement six défaites et plusieurs entre elles.

L'écart tactique, technique et offensif entre ces écuries et le reste est énorme et se ressent de match en match. ll y a maintenant deux championnats : celui du titre et le reste.

4. Sans Ligue des champions, l'OM version Tudor enchaîne

Igor Tudor
Igor Tudor a réussi ses objectifs. / Gualter Fatia/GettyImages

L’Olympique de Marseille n’a plus de compétition européenne à disputer et l’impact a été immédiat. Les résultats ont suivi avec six victoires de suite en Ligue 1 depuis le début novembre.

L’Olympique Lyonnais, l’AS Monaco où le FC Lorient ont tous rompu face à la force de frappes de marseillaise. La préparation hivernale a permis à Igor Tudor de peaufiner ses ajustements et le travail de chaque joueur. Ses principes de jeu sont digérés et maintenant, le pressing tout terrain est maîtrisé. Cet OM s’annonce très dangereux en 2023.

3. Le RC Lens a appris à souffrir

Franck Haise
Franck Haise a produit un football intense. / SEBASTIEN BOZON/GettyImages

Qu'est-ce-qui a changé par rapport à l'année dernière pour le RC Lens ? Et bien déjà, les Sang et Or ont appris à souffrir. Il ne faut plus une masterclass exceptionnelle pour que les hommes de Franck Haise l'emportent. Depuis quelques semaines, le jeu est moins au rendez-vous mais les résultats suivent.

Lens est capable désormais de mettre en difficulté n'importe qui... Le PSG, l'OM comme Monaco ont sombré face à la maîtrise lensoise. Les recrues ont apporté beaucoup.

2. La MNM en pleine bourre

Neymar, Lionel Messi, Kylian Mbappé
Le trio cartonne. / Tim Clayton - Corbis/GettyImages

Si on cite quelques éléments individuels, nous sommes obligés d'aborder le trio offensif du PSG. Neymar Jr, Lionel Messi et Kylian Mbappé sont sur des standars exceptionnels depuis le début de saison.

Les trois inscrivent ou marquent en moyenne une fois par match. En raison de leurs vacances, des suspensions ou des blessures, aucun n'a pu être disponible sur l'ensemble des rencontres. Pour autant, la magnifique NMM semble en pleine bourre avant le retour de la Ligue des champions.

1. Le PSG performant mais peu emballant sous Galtier

Christophe Galtier
Christophe Galtier a des résultats. / Jean Catuffe/GettyImages

Le Paris Saint-Germain n’a perdu que deux matchs depuis le début de saison. Les deux sont intervenues il y a peu contre le RC Lens et le Stade Rennais. A l’extérieur comme à domicile, le PSG de Christophe Galtier est plutôt performant.

Le trio offensif marque beaucoup et est décisif. En revanche, la qualité de la production est plutôt poussiéreuse. Les prestations s’enchaînent et se ressemblent : du réalisme sans beaucoup de profondeur tactique. Face à des blocs bien organisés, Paris patine. Le visage affiché déçoit à quelques semaines d’affronter le Bayern Munich.

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