Les statistiques inquiétantes des attaquants italiens

Moise Kean n'a pas été retenu par Roberto Mancini pour les deux matchs de l'Italie
Moise Kean n'a pas été retenu par Roberto Mancini pour les deux matchs de l'Italie / ANP/GettyImages
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L'Italie connait depuis trop longtemps un problème de formation chez les attaquants. Le journal La Stampa a sorti des chiffres alarmants concernant la formation des joueurs offensifs en Italie.

Ce n'est plus une surprise, l'Italie peine à former des attaquants compétitifs pour le haut niveau depuis dès années. En témoigne les soucis de la Nazionale à trouver un buteur dans une sélection qui en a grandement besoin.

Depuis la dernière décennie, de nombreux noms sont passés sous le maillot de la Squadra Azzurra mais personne ne s'est imposé comme le titulaire absolu : Balotelli, Pelè, Immobile ou encore Belotti. La dernière liste de Roberto Mancini est aussi l'exemple parfait, la ligne offensive fait peut rêver : Retegui, Grifo ou encore Scamacca pour une place en pointe. Pas de quoi faire peur à la planète football.

Des chiffres alarmants concernant les attaquants italiens

L'Italie connait un véritable désert offensif et ce n'est pas les chiffres qui vont le contredire : les attaquants italiens ne marquent pas. Comme révélé par La Stampa, la Serie A ne compte que 3 joueurs avec au moins 10 buts cette saison (dont 2 pointes), très loin de la Ligue 1 qui en compte 21 dont 17 attaquants de pointe. Pire, seuls trois joueurs italiens ont inscrit au moins 5 buts cette saison dans le championnat du calcio.

Les analyses faites par la FIGC (Fédération italienne de football) soulèvent aussi le problème des attaquants italiens dans les équipes du pays encore qualifiées en Europe. Il n'y a aucun attaquant italien à Milan et à l'Inter, un seul à la Fiorentina, 2 à la Juventus et 3 au Napoli, Lazio et Roma. Ils sont peu nombreux mais surtout peu décisifs.

La FIGC a fait différentes réflexions concernant ces problèmes

La Fédération Italienne de Football a pris en note ces soucis récurrents, elle donc fait différentes réflexions sur le comportement des avants-centres dans les centres de formations des clubs italiens.

- Ils tirent peu aux buts
- Ils ont peur de se blesser
- Ils ne tirent pas en force
- Ils ne se divertissent pas et ne demandent jamais à tirer
- Leur pied faible est vraiment faible, ils ne l'améliorent pas
- Le jeu de tête est inexistant
- Ils ont des problèmes de placement lorsqu'il faut faire des reprises.

Le temps des Paolo Rossi ou encore Pippo Inzaghi est loin, la situation est toujours plus préoccupante. Le travail sera long mais surtout nécessaire afin que l'Italie puisse retrouver des attaquants protagonistes sur la scène européenne et mondiale.

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