Les nouvelles révélations sur la mort de Maradona
Par Jean Dubas
L'avocat de l'infirmière de Diego Maradona a accusé les médecins d'avoir tué la légende argentine, décédée d'une crise cardiaque le 25 novembre dernier.
Voilà déjà près de sept mois que Diego Armando Maradona nous a quittés. L'idole de tout un sport s'est éteinte à son domicile, près de Buenos Aires, à la suite d'une crise cardiaque fatale. Des mois après le drame, le flou pèse toujours sur les circonstances de sa mort.
Les médecins "ont tué Diego"
Ce mercredi, l'avocat de l'infirmière de Diego a lancé de lourdes accusations à l'encontre de l'équipe médicale en charge de l'état de santé de l'iconique joueur argentin.
"Ils ont tué Diego. [...] Il existe une responsabilité des médecins traitants. Il y a eu beaucoup de signaux d'alerte selon lesquels Maradona allait mourir du jour au lendemain. Et aucun des médecins n'a rien fait pour l'éviter."
L'auteur de ces déclarations est en charge de la défense de l'infirmière Dahiana Madrid, qui fait l'objet d'une enquête pour "homicide simple avec intention éventuelle", et risque une peine de 8 à 25 ans de prison.
Motif de l'accusation : des soins insuffisants reçus par Maradona lors de son séjour à l'hôpital. "Ce que Dahiana Madrid a fait, c'est se conformer aux indications des médecins traitants".
Diego est mort, quelques semaines après avoir subi une opération du cerveau pour un caillot de sang à l'âge de 60 ans.
Une audition à venir le 28 juin
Ses filles avaient également pointé du doigt la responsabilité de Leopold Duque, le médecin personnel de Maradona, dans la dégradation de l'état de santé de leur père.
Début mai, un rapport d'experts confiait qu'El Pibe de Oro avait été "abandonné à son sort" par les équipes en charge de le surveiller. Le traitement "inadéquat, déficient et imprudent" reçu sur place l'aurait conduit à une lente agonie.
Ricardo Almiron, infirmier de 37 ans également en charge de sa santé, affirmait pourtant voir Maradona respirer normalement quelques heures avant sa mort.
Tous seront entendus lors d'une audtion prévue le 28 juin prochain.