Les glaçantes confessions de Lucas Hernandez sur son père

Lucas Hernandez, l'indéboulonnable latéral gauche de l'équipe de France.
Lucas Hernandez, l'indéboulonnable latéral gauche de l'équipe de France. / Aurelien Meunier/Getty Images
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A l’occasion d’un entretien avec le journal Le Parisien ce samedi, Lucas Hernandez a réalisé des confidences glaçantes sur sa famille, principalement son père, qui a abandonné le foyer lorsque le défenseur du Bayern Munich et de la France était enfant.


Véritable guerrier et assurance tout risque sur le terrain, Lucas Hernandez ne cesse d’impressionner, que ce soit avec le Bayern Munich (et auparavant avec l’Atletico Madrid, son ancien club) ou l’équipe de France. Le Marseillais est un défenseur hors-pair, aussi à l’aise pour défendre que tenter sa chance en attaque. 

Mais d’où lui vient cette force de caractère ? Dans les colonnes du journal Le Parisien ce samedi, l’arrière de 25 ans a évoqué son enfance, et le départ de son père, Jean-François Hernandez, un ancien joueur professionnel passé par l’OM, Toulouse et l’Atletico, qui a abandonné le foyer quand Lucas n’avait que 5 ans…

Lucas ne «comprendra jamais»

«L’arrivée de Martin (le fils du Bavarois, ndlr) m’a permis de réaliser une chose toute simple. Le plus important dans ma vie, c’est mon fils. Je fais tout pour lui. Je n’ai jamais compris et je ne comprendrai jamais comment le mien a pu partir du jour au lendemain en nous abandonnant, ma mère, mon petit frère Théo, et moi», a expliqué le champion du monde 1998.

«Si un jour, il émettait le désir de me voir, j’accepterais de le rencontrer. S’il veut me donner une explication puis repartir, aucun problème. Biologiquement, il est mon père, mais je ne le considérerai jamais ainsi. Ce qu’il a fait est irréparable.»

"Biologiquement, il est mon père, mais je ne le considérerai jamais ainsi. Ce qu’il a fait est irréparable."

Lucas Hernandez, Le Parisien

S’il garde une rancoeur logique envers son père, Hernandez qui a été touché au genou juste avant l'Euro, voue en revanche une admiration folle pour sa mère.

«On lui doit tout. Elle a mis sa vie entre parenthèses pour nous. Ce qu’on est devenus, c’est grâce à elle. Avec Théo et ma maman, on ne fait qu’un. On est indissociables. Il y a aussi mes grands-parents maternels et mon oncle. Je n’ai pas une famille très nombreuse mais des liens intenses et indéfectibles nous unissent.» Des propos décidément très forts.