Les énormes pertes qui attendent la Serie A si elle ne reprend pas

FIGC Press Conference
FIGC Press Conference / Paolo Bruno/Getty Images
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Alors que le foot est toujours à l'arrêt un peu partout en Europe, Gabriele Gravina a mis en garde les autorités sur les répercussions catastrophiques pour l'Italie si la Serie A ne reprenait pas.

""Tant que je serai président de la FIGC, je ne signerai jamais pour l'arrêt des championnats, car ce serait la mort du football italien.""

Gabriele Gravina

Interrogé dans la Gazzetta Dello Sport à la fin du mois d'avril, en pleine période de confinement, Garbriele Gravina avait une première fois tiré la sonnette d'alarme en martelant qu'il fallait à tout prix que l'édition 2019-2020 de Serie A aille à son terme.

Et si l'Italie a été l'un des pays la pandémie de coronavirus, les autorités gouvernementales semblent avoir entendu son appel, comme l'a laissé entendre ce dimanche le ministre des Sports Vincenzo Spadafora, qui déclarait sur TG3 que le championnat de l'élite transalpine devrait possiblement faire son retour, mi-juin.

Coup fatal pour la Serie A

Pour l'heure, les deux dates évoquées seraient le 13 ou le 20 juin prochains.
Un calendrier qui fait douter certains joueurs et supporters, tant en matière de santé qu'en raison de l'option choisie du huis clos. Même si, pour rappel, les clubs ont déjà repris l'entraînement collectif à la fin-mai, et multiplient depuis les tests de dépistage du Covid-19.

Toujours est-il que si tout semble en bonne voie, les prochaines semaines vont être déterminantes de l'autre côté des Alpes. En effet, une dégradation de la situation sanitaire pourrait coûter très cher au "Calcio". Une mise en garde de plus dont s'est de nouveau chargé le président de la fédération, lors d'un entretien pour le magazine Riparte l’Italia.

""Nous avons travaillé avec détermination pour garantir que l'Italie, en tant que pays, se remette sur pied, y compris le football, qui est un secteur de travail important qui compte environ 100 000 employés et génère des revenus pour l'État. C'est parce que ce n'est qu'en revenant sur le terrain que nous pourrons arrêter l'effondrement de revenus qui, à court terme, seraient autrement supérieurs à 700 millions d'euros. Plus de 500 millions d'euros ont déjà été perdus à cause de l'interruption liée à la pandémie COVID-19.""

Gabriele Gravina

Ce jeudi, les deux hommes cités ainsi que le président de la Ligue se rencontrent pour déterminer si d'une part une reprise est possible, et si oui, dans quelles conditions. L'heure de vérité, autrement dit, pour la Serie A. Verdict imminent.