Les 7 doutes que l'équipe de France doit lever face à l'Australie

Didier Deschamps espère résoudre beaucoup de ces doutes.
Didier Deschamps espère résoudre beaucoup de ces doutes. / Aurelien Meunier/GettyImages
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L'équipe de France se présente mardi soir avec des doutes pleins le crane. Les blessures, les incertains, la liste, Didier Deschamps et le contexte laissent à penser que le groupe des Bleus n'arrive pas très confiant. Petite autopsie des derniers doutes que nos champions du monde doivent balayer face à l'Australie en ouverture de leur Coupe du monde 2022.

1. La complémentarité d'un milieu sans Pogba et Kanté

Adrien Rabiot
Adrien Rabiot est le joueur expérimenté. / James Williamson - AMA/GettyImages

C'était aussi la paire Paul Pogba - N'Golo Kanté qui nous a fait remporter la Coupe du monde 2018. Les deux stars de la génération championne du monde étaient complémentaires, rigoureux et précis. Qu'en sera-t-il en 2022 ?

Aucun des deux joueurs ne sera du voyage pour cause de blessures. Didier Deschamps devra aligner autour d'Adrien Rabiot, habituelle doublure, deux éléments sans expérience des grands rendez-vous. Le sélectionneur français misera sur Aurélien Tchouaméni, futur cadre des Bleus mais sans réel background, et un troisième nom entre Youssouf Fofana ou Mattéo Guendouzi.

Ce ne sera pas la sérénité à tous les étages et le système tricolore pourrait manquer cruellement de jeu long. Le doute subsiste sur la correspondance des joueurs choisis qui n'ont jamais joué la moindre minute tous les trois sur le terrain.

2. La capacité à gérer la profondeur en défense

Lucas Hernandez
Lucas Hernandez n'est pas le plus adepte de ce domaine. / John Berry/GettyImages

En juin dernier c'était la grosse surprise... Nos Bleus connus pour leur rigueur défensive ont été pris à de nombreuses reprises dans leur dos. Lucas Hernandez n'a pas réussi à contenir la puissance danoise ou la vitesse croate lorsque des longs ballons arrivaient derrière lui.

Raphaël Varane n'est pas assuré de débuter face à l'Australie, le seul défenseur où une réelle assurance de sa capacité à se retourner existait. Didier Deschamps l'a confirmé comme disponible mais prendra-t-il le risque de l'aligner ?

Ne parlons pas du couloir droit, prochain sujet de notre article, où les boulevards sont permanents. L'Australie n'évolue qu'en transitions rapides et pourrait parvenir à faire douter les champions du monde sur quelques accélérations.

3. Un côté droit défensif qui inquiète

Benjamin Pavard
Benjamin Pavard devrait être aligné à droite. / FRANCK FIFE/GettyImages

A droite, deux options existent : Benjamin Pavard et Jules Koundé. Aucune des deux n'a fait sensation au fil des mois que ce soit en tant que piston ou pur latéral. Le défenseur du Bayern Munich est plutôt lent au duel, imprécis en attaque et démontre quelques lacunes de placement.

Pour celui du FC Barcelone, c'est tout simplement un poste qu'il ne maîtrise pas réellement étant plus à l'aise dans l'axe. Ce sera donc du dépannage face à des joueurs réputés rapides à la course du côté de l'Australie. Deschamps n'a pas sélectionné d'autres solutions de repli et devra faire avec ce qu'il a...

4. La pertinence du retour en 4-3-3

Didier Deschamps
Didier Deschamps a abandonné l'idée de la défense à trois. / Christopher Lee/GettyImages

Didier Deschamps a décidé de repasser à une défense classique à quatre derrière. Le sélectionneur français semble faire un bon choix sur le papier.

Or, impossible d'en être sûr avant la fin de la compétition. A-t-il assez de profils dans les couloirs pour assurer une défense à trois ? Le milieu à trois est-il gérable pour des joueurs aussi inexpérimentés ? Les trois arriveront-ils à combiner ?

Tant de questions dont des réponses proviendront du match contre l'Australie.

5. L'utilité de Griezmann sur une aile et au milieu

Antoine Griezmann
Antoine Griezmann sera à droite. / FRANCK FIFE/GettyImages

Même si on sait qu'Antoine Griezmann va surtout repiquer dans l'axe et évoluer derrière la doublette offensive, l'attaquant de l'Atlético de Madrid sera aussi dépendant de son couloir droit. Il devra accélérer, percuter et tenter des combinaisons avec son latéral...

Griezmann n'est plus l'attaquant de 2018, capable d'éliminer sur un crochet. On parle même de lui au milieu lorsque son équipe n'a pas la balle. A lui de démontrer qu'il a conservé sa vista d'antan, lui qui ressort de deux saisons particulièrement compliquées et des apparitions en sélection très brouillonnes.

6. La complicité entre les trois attaquants

Kylian Mbappé
Kylian Mbappé doit s'entendre avec les deux. / Jean Catuffe/GettyImages

Ce qui avait plutôt péché durant l'Euro 2020 était la complémentarité entre le trio offensif. Karim Benzema avait brillé, pas Kylian Mbappé ni Antoine Griezmann et encore moins les combinaisons entre les trois. On avait observé de légères éclaircies entre le premier et le deuxième mais aucunement avec le troisième.

Les trois se marchaient dessus. Olivier Giroud - Mbappé - Griezmann, ça par contre on sait que ça a fonctionné par le passé. C'est l'animation prévue face aux Australiens avec l'absence de Benzema. Une attaque made in 2018 qui donne encore plus de libertés au KM7.

7. Olivier Giroud, une grosse responsabilité

Olivier Giroud
Olivier Giroud est le buteur numéro 1. / Anadolu Agency/GettyImages

Le forfait de Benzema pour toute la compétition change les plans pour Olivier Giroud. En quelques mois le deuxième meilleur buteur des Bleus passe de placardisé à remplaçant puis désormais à attaquant numéro 1 de l'équipe.

Une grosse responsabilité est désormais sur ses épaules obligé d'être performant sur le terrain, complice avec Griezmann et Mbappé et impliqué dans le système de Deschamps.

Même si son rôle est au-delà des statistiques, Giroud n'avait pas marqué le moindre but en 2018. Espérons un meilleur sort pour lui dès le match face à l'Australie. Sa dynamique avec l'AC Milan est excellente étant le joueur le plus décisif de son club.

90min dévoile son tout premier documentaire “Origins”. C’est l’histoire d’un petit garçon de Bron nommé Karim Benzema, avec le rêve de devenir footballeur professionnel. Celle d’un enfant qui, à force de travail et de détermination, a remporté le Ballon d’Or 2022. Retour sur les origines d’un phénomène.