Les 5 raisons présageant une victoire finale d'Arsenal en Europa League
Par Jordan Proisy
Arsenal est qualifié pour les phases à élimination directe de l'Europa League. Avec une victoire facilement acquise contre le Rapide Vienne (4-1) lors de la cinquième journée, les Gunners se sont même octroyés la première place du groupe. Il parait évident que le groupe de Mikel Arteta va remporter cette compétition.
1. Le championnat, c'est déjà terminé
Quatre victoires, un nul, six défaites, en 11 rencontres de Premier League. Le bilan est peu flatteur pour des Gunners en manque d'inspiration en ce début de saison. Avec une 15ème place au classement, les ambitions ont déjà du être revues à la baisse.
Même si le titre n'était pas une option, le podium lui semble aussi s'éloigner à grand pas. Déjà privés de Ligue des Champions cette année, le club et les supporters ne peuvent espérer une qualification qu'en remportant la Ligue Europa.
Le championnat passera alors au second plan, ce qui donnera en plus une excuse à l'entraîneur espagnol en cas de défaites surprenantes ou inattendues. Et il y en aura.
2. L'Europa League, ce n'est pas la LDC
L'Europa League, en y pensant, ressemble étrangement à Arsenal. Une compétition intéressante mais qui n'est pas la numéro un, dans l'ombre de la grande LDC. On aime la regarder de temps en temps, mais on est souvent déçu du résultat, et sa réputation petit à petit s'efface.
Il en est de même pour les Gunners. Autrefois, respectés par tous et craints par toutes les équipes, sa légende n'est plus qu'un lointain souvenir. L'équipe n'a plus le niveau pour jouer les premiers rôles en Champions League, ni pour jouer les troubles fêtes en Premier League.
Cette deuxième coupe Européenne a tout l'air d'être le parfait âme-sœur. Une adéquation assez évidente et qui pourrait relancer toute une institution à la dérive depuis plusieurs années.
3. Mike Arteta aime les trophées de seconde main
C'est un peu gratuit, c'est vrai. Remporter la FA Cup en août dernier contre Chelsea est une belle victoire. Mais il ne faut pas oublier que c'est un résultat qui a "sauvé" la médiocre saison des joueurs d'Arteta. Avec une huitième place en championnat, il ne restait plus que ce scénario pour être européen cette année.
Deuxième succès en 2020 : le Community Shield. Le trophée des champions version anglaise. Symboliquement, toujours agréable à gagner, mais très peu d'influence et de signification. C'est malheureusement un peu la marque de Mikel Arteta depuis son arrivée sur le banc.
L'équipe propose trop peu de jeu, n'est pas assez dangereuse offensivement, toujours aussi friable défensivement, et manque de confiance. Pour un tournoi sur la durée, les carences sont trop nombreuses, d'où les difficultés en Premier League.
Mais pour une compétition plus courte, qui se joue sur des matchs à élimination directe, il semblerait que l'ancien milieu arrive à transcender son groupe. Alors ce ne sera pas le championnat, ni la LDC, qui viendra garnir l'armoire mais l'Europa League, et c'est déjà bien.
4. Une compétition parfaite pour un groupe composé de jeunes
L'équipe type des canonniers est composée de jeunes joueurs. Kieran Tierney (23 ans), latéral gauche, Joseph Willock (21 ans) milieu offensif, Bukayo Saka (19 ans), attaquant. Même le légèrement plus expérimenté Gabriel, arrivé de Lille, n'a que 22 ans.
Alors si l'on rajoute en plus les Reiss Nelson (20 ans), Edward Nketiah (21 ans) ou Ainsley Maitland-Niles (23 ans), que l'on voit souvent en Europa League, et qui permettent un turn-over nécessaire, le groupe parait plutôt jeune. Un vrai plus pour Mikel Arteta ! Les minots ont d'ailleurs été à la hauteur lors de cette phase de poules quand ils en ont eu l'occasion.
L'Europa League, contrairement à des joueurs plus âgés, et donc sûrement plus blasés, les emballe. Motivées à l'idée de remporter leur premier grand trophée européen, ces petites pépites sont prêtes à tout donner sur le terrain. Avec des joueurs cadres comme Pierre-Emerick Aubameyang, Willian, ou David Luiz pour les accompagner, l'association peut faire mal.
5. Le dernier succès en C3 remonte à 50 ans !
Les compétitions européennes résistent à Arsenal. Les seuls faits d'armes commencent sérieusement à remonter. Commençons par une coupe qui n'existe même plus, la Coupe des coupes. Elle réunissait toutes les équipes européennes ayant remporté une coupe nationale dans leur pays.
Les Gunners l'ont remporté une fois en 1994. Quatre ans après, elle disparaissait. Enfin, l'autre succès, plus important, remonte aux années 70 ! L'Europa League, appelée autrefois Coupe UEFA, et encore avant Coupe des villes de foires... ça donne envie. Cette compétition a été gagnée une seule fois, lors de l'édition 1969-1970. Depuis, plus rien.
Finaliste en 2018-2019 face à Chelsea, il ont mordu la poussière (4-1). Il serait temps justement de mettre fin à cette disette et de dépoussiérer le placard.