Les 5 raisons de croire à l'exploit de Villarreal face au Bayern

Attention à Villarreal
Attention à Villarreal / Nicolò Campo/GettyImages
facebooktwitterreddit

Petite surprise de ces quarts de finale, le vainqueur de la précédente Ligue Europa gère pour l'instant à merveille la transition avec la Ligue des champions cette saison et s'est invité en quarts de finale de la compétition reine en Europe aux côtés d'équipes de prestige. Les hommes en jaune seront opposés à l'ogre bavarois. Mission impossible ? Pas tant que ça. Cinq raisons d'y croire pour les hommes d'Unaï Emery.


1. Des antécédents porteurs d'espoir

Juventus v Villarreal CF: Round Of Sixteen Leg Two - UEFA Champions League
Villarreal a infligé 3-0 à la Juventus chez elle / Jonathan Moscrop/GettyImages

Légère surprise certes de ces quarts de finale de la Ligue des champions, Villarreal ne doit pas pour autant se sentir touché par le syndrome de l'imposteur.

Les hommes en jaune ont largement mérité d'en être arrivés ici. Les joueurs d'Unaï Emery sont sortis bons deuxièmes d'un groupe composé de Manchester United, l'Atalanta Bergame et les Young Boys Berne.

Mieux encore, lors de leur premier tour de phases à éliminations directes, ils sont allés marquer le coup en s'imposant sur le score évocateur de 3-0 en Italie, après avoir concédé le match nul à l'aller (1-1).

Inutile également de préciser qu'en tant que tenants du titre en Ligue Europa, les Espagnols ne sont certainement pas à sous-estimer.

2. Un entraîneur habitué au parfum européen

Unai Emery Head coach of Villarreal reacts during the Uefa...
Emery est habitué aux rencontre européennes / Insidefoto/GettyImages

Comment expliquer d'ailleurs une telle ascension européenne ces derniers temps ? Une partie de la réponse tient en deux mots : Unaï Emery.

L'entraîneur aux quatre Ligue Europa a fait passer Villarreal à l'étage supérieur et tentera désormais de les faire progresser dans une compétition dans laquelle il a appris avec le PSG, éliminé deux fois en huitièmes de finale.

Néanmoins, le tacticien espagnol a appris à gérer les grands rendez-vous et ses expériences plus ou moins réussies précédemment seront un plus pour son équipe.

3. Le bon dosage de fougue et d'expérience

Yeremi Pino
Yeremi Pino est l'un des cracks de Villarreal / Aitor Alcalde Colomer/GettyImages

A disposition du coach, un mélange hétérogène de jeunes pépites et d'anciens rodés aux gros rendez-vous.

Dans ses rangs, Villarreal compte des habitués des coupes d'Europe avec des joueurs comme Serge Aurier, Giovanni Lo Celso ou encore des joueurs très expérimentés comme Raul Albiol et l'emblématique Dani Parejo.

Le tout pour encadrer des cracks capables de renverser la situation sur des fantaisies à l'image de Danjuma (25 ans), Chukwueze (22 ans, blessé pour le match aller) et surtout le fantasque Yeremi Pino (19 ans). Sans oublier Pau Torres (25 ans) pour tenir la défense.

En bref, le dosage idéal.

4. Villarreal maîtrise le contre et le faux rythme

Alvaro Morata, Serge Aurier
La Juve s'est laissée endormir contre Villarreal / Quality Sport Images/GettyImages

Une équipe dont Unaï Emery a su tirer le meilleur avec un système qui a fonctionné jusqu'alors.

Le fameux 4-4-1-1 de l'ancien coach des Gunners et du PSG a formidablement endormi la Juventus avant de punir les Turinois en leur infligeant trois pions dans les quinze dernières minutes du match.

Villarreal est une équipe qui maîtrise les contres et le faux rythme et le Bayern devra surveiller ses arrières.

5. Le Bayern a (parfois) ses coups de mou

Thomas Mueller
Le Bayern a parfois des trous d'air / Alex Grimm/GettyImages

S'ils ne prennent certainement pas à la légère ce quart de finale de Ligue des champions face à un adversaire au premier abord inférieur sur le papier, les Bavarois ont des raisons de se méfier.

Pas plus tard qu'en huitième de finale aller, les hommes de Julian Nagelsmann avaient été surpris par une intrépide équipe de Salzbourg qui leur avait posé problème à l'aller (1-1). Les Allemands s'en étaient remis à Kingsley Coman pour égaliser à la 90e minute.

Certes, les coéquipiers de Robert Lewandowski avaient ensuite déroulé au retour (7-1) mais prouvé qu'ils n"étaient pas totalement injouables. Qui sait, sur un malentendu...

Face à Villarreal, aussi intrépide mais aussi plus expérimenté que Salzbourg, le Bayern devra rester sérieux et adopter la mentalité allemande pour ne pas déjouer.